Le Soenc Nickel exprime ses grandes craintes quant au devenir de Vale Nouvelle-Calédonie. Le syndicat avance des propositions et compte sur une rencontre avec la Ministre des Outre-mer Annick Girardin, qui arrive dimanche pour une visite officielle.
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Le Soenc Nickel prêt à faire des concessions pour sauver les emplois de Vale Nouvelle-Calédonie. A l'issue d'un conseil syndical ce vendredi, il en appelle à la maison mère au Brésil et met en avant les efforts entrepris ces douze derniers mois. L’usine du Sud a économisé 10 milliards CFP, et donc divisé ses coût de production par deux. Ils sont passés de 22 000 à 11 000 dollars la tonne. Pierre Tuiteala, le secrétaire général du Soenc Nickel, espère que ces bons résultats seront pris en compte par Fabio Schvartsman, le PDG de Vale.
Car une fermeture de l’usine serait catastrophique, martèle l’organisation syndicale. Un tel scénario aurait des répercussions sur la vie économique et sociale du pays. Le Soenc Nickel veut agir avant même d’avoir les résultats de l’audit réalisé sur l’entreprise, dont les conclusions devraient être rendues dans quelques jours.
Il propose d’autres leviers d’économie : suppression des activités secondaires, révision des acquis sociaux, mise en place d’une redevance nickel. Mais pas seulement, développe Milo Poaniewa, secrétaire général de l’Usoenc.
Le Soenc Nickel se dit toutefois confiant après les discussions avec le directeur général de Vale NC, Daryush Khosneviss. Le syndicat en appelle aux politiques locaux et au plus haut niveau de l’Etat. Ces inquiétudes, les responsables espèrent les partager, vendredi prochain, avec la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, en déplacement sur le Caillou.
Vale qui s’interroge toujours sur l’avenir de son site en Calédonie. Sans attendre les conclusions du fameux audit sur la Calédonie, le PDG aurait évoqué il y a peu «une fermeture éventuelle de l’usine», qui fait perdre beaucoup d’argent à la multinationale.
D’une manière générale, la crise du nickel impacte fortement nos trois usines métallurgiques. Mais le Soenc Nickel appelle l’ensemble des acteurs à trouver des solutions alternatives, pour éviter tout scénario catastrophe.
D'autres leviers
Car une fermeture de l’usine serait catastrophique, martèle l’organisation syndicale. Un tel scénario aurait des répercussions sur la vie économique et sociale du pays. Le Soenc Nickel veut agir avant même d’avoir les résultats de l’audit réalisé sur l’entreprise, dont les conclusions devraient être rendues dans quelques jours.Il propose d’autres leviers d’économie : suppression des activités secondaires, révision des acquis sociaux, mise en place d’une redevance nickel. Mais pas seulement, développe Milo Poaniewa, secrétaire général de l’Usoenc.
Confiant malgré tout
Le Soenc Nickel se dit toutefois confiant après les discussions avec le directeur général de Vale NC, Daryush Khosneviss. Le syndicat en appelle aux politiques locaux et au plus haut niveau de l’Etat. Ces inquiétudes, les responsables espèrent les partager, vendredi prochain, avec la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, en déplacement sur le Caillou.Résultats du second trimestre
Rappelons que la multinationale Vale vient de publier ses résultats pour le second trimestre 2017. Un prix du nickel qui stagne à 9000 dollars la tonne, des baisses de production dans ses usines… La situation est assez morose et le groupe brésilien s’attend déjà à une production globale en baisse cette année.Vale qui s’interroge toujours sur l’avenir de son site en Calédonie. Sans attendre les conclusions du fameux audit sur la Calédonie, le PDG aurait évoqué il y a peu «une fermeture éventuelle de l’usine», qui fait perdre beaucoup d’argent à la multinationale.
D’une manière générale, la crise du nickel impacte fortement nos trois usines métallurgiques. Mais le Soenc Nickel appelle l’ensemble des acteurs à trouver des solutions alternatives, pour éviter tout scénario catastrophe.