C'est le premier volet de notre série sur l'élevage porcin en Nouvelle-Calédonie. Depuis trois ans, la plus grande production de porcs du pays est installée à Ouaco. Sur les 500 animaux, une moitié est destinée à l’abattage tandis que l’autre moitié sert à la reproduction.
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L’agropole de Ouaco représente 2000 hectares de terres agricoles. La SCIATA, le centre de sélection génétique et de production porcine racheté par Nord Avenir, la société économique de la province Nord, a investi 2 milliards pour un seul objectif : développer l’élevage porcin dans le Nord.
« C’est un vrai projet de rééquilibrage économique, en déplaçant tous les élevages du Sud ici et en redistribuant des droits à produire, à des éleveurs du Nord auxquels on a permis de s’équiper avec des bâtiments plus récents aux normes bien être qui leurs permettent des gains de productivité conséquents » explique Catherine Gaillard, la responsable des activités agricoles à Nord Avenir.
L’autre soutien apporté aux éleveurs : la génétique. Une technicienne récolte le sperme des verrats, des porcs mâles, issus de races sélectionnées; certaines pour la qualité de leurs viandes d’autres pour leur constitution.
« Si le verrat a eu une montée de température la veille ou l’avant-veille de son prélèvement, les spermatozoïdes peuvent être morts » explique Jacques Berroche, responsable de l’exploitation porcine.
Après une préparation méticuleuse, l’éjaculat est mis en dose, pour permettre l’insémination artificielle des truies de la SCIATA. Pour une qualité optimale, il faut renouveler régulièrement la génétique des porcs du centre; du sperme est donc importé de métropole. « Les doses d’insémination arrivent de France congelées, elles sont conservées dans de l’azote liquide et dès qu’on a besoin, on prélève pour inséminer nos truies : tout cela sert à la sélection et ça évite d’avoir de la consanguinité » explique Jacques Berroche, responsable de l’exploitation porcine.
Le reportage de David Sigal.
« C’est un vrai projet de rééquilibrage économique, en déplaçant tous les élevages du Sud ici et en redistribuant des droits à produire, à des éleveurs du Nord auxquels on a permis de s’équiper avec des bâtiments plus récents aux normes bien être qui leurs permettent des gains de productivité conséquents » explique Catherine Gaillard, la responsable des activités agricoles à Nord Avenir.
Un centre d'insémination artificielle pour aider les éleveurs
L’autre soutien apporté aux éleveurs : la génétique. Une technicienne récolte le sperme des verrats, des porcs mâles, issus de races sélectionnées; certaines pour la qualité de leurs viandes d’autres pour leur constitution.
« Si le verrat a eu une montée de température la veille ou l’avant-veille de son prélèvement, les spermatozoïdes peuvent être morts » explique Jacques Berroche, responsable de l’exploitation porcine.
Après une préparation méticuleuse, l’éjaculat est mis en dose, pour permettre l’insémination artificielle des truies de la SCIATA. Pour une qualité optimale, il faut renouveler régulièrement la génétique des porcs du centre; du sperme est donc importé de métropole. « Les doses d’insémination arrivent de France congelées, elles sont conservées dans de l’azote liquide et dès qu’on a besoin, on prélève pour inséminer nos truies : tout cela sert à la sélection et ça évite d’avoir de la consanguinité » explique Jacques Berroche, responsable de l’exploitation porcine.
Un élevage boosté
Grâce à ce centre d’insémination artificielle, les éleveurs constatent une croissance et une reproduction plus forte de leurs animaux. Avec ces résultats positifs, la SCIATA souhaite exporter sa génétique. « Le fait qu’on est choisi de faire un centre de sélection en Nouvelle-Calédonie, c’est pour rayonner dans le Pacifique et donc de pouvoir exporter au Vanuatu, à Fidji, sur des îles ou des archipels où on a des vols directs. Le délai plus court permet de faciliter le transit et la logistique pour l’envoi du matériel » indique Catherine Gaillard, responsable des activités agricoles à Nord Avenir.Le reportage de David Sigal.