Le virus de la peste porcine africaine s'est diffusé comme une traînée de poudre dans les élevages de porcs chinois en 2018, vraisemblablement via des sangliers venant de Russie. Sommes nous menacés par cette épidémie ? Est-elle dangereuse pour l'homme ?
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Impossible de juguler l’épidémie. Il n’existe aucun vaccin. La Chine est le premier producteur mondial de viande de porc, avec 55 millions de tonnes de viande porcine par an, soit 45% du total mondial. Les autorités chinoises doivent abattre des centaines de milliers de bêtes depuis 2018.
Cette maladie virale hémorragique touche exclusivement les porcs domestiques et les sangliers.
Le virus se propage dans le monde et pourrait décimer la moitié des élevages de cochons sur la planète. Heureusement l’épidémie n’a pas encore touché la viande de porc local. Pour le moment, les élevages calédoniens sont préservés.
Pour autant, les autorités phyto-sanitaires calédoniennes et la direction de l’OCEF sont en alerte.
L’épidémie se rapproche. Elle a atteint le Timor à 680 km de l’Australie. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont déja pris des mesures préventives.
"Absolument pas. Elle ne menace pas la santé humaine, y compris si on mange de la charcuterie contaminée, précise le journaliste Louis San, en revanche, "ce sont les conséquences économiques qui sont redoutées. Les autorités chinoises ont annoncé avoir tué un million de porcs depuis le mois d'août 2018, un chiffre sous-évalué, selon de nombreux experts. Cette campagne d'abattage a fait chuter la production chinoise de viande de porc de 30%. Dans le même temps, elle a fait grimper le prix d'achat d'un cochon vivant : +40% sur un an."
Pour aller plus loin :https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/l-article-a-lire-pour-comprendre-l-epidemie-de-peste-porcine-qui-sevit-en-asie_3479583.html
Le reportage d'Antoine Letenneur et Michel Bouilliez
L'Agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) rappelle que le pays accueille "près de la moitié" des cochons vivant sur la planète dans un rapport (en anglais) publié le 9 mai.
Cette maladie virale hémorragique touche exclusivement les porcs domestiques et les sangliers.
Le virus se propage dans le monde et pourrait décimer la moitié des élevages de cochons sur la planète. Heureusement l’épidémie n’a pas encore touché la viande de porc local. Pour le moment, les élevages calédoniens sont préservés.
L’avantage d’avoir une filière porcine
La Nouvelle-Calédonie est quasiment autosuffisante en viande porcine de boucherie. La filière locale satisfait plus de 82% des besoins. Cela limite les importations de viande de cochon et donc cela réduit les risques d’introduire dans l’archipel la peste porcine.Pour autant, les autorités phyto-sanitaires calédoniennes et la direction de l’OCEF sont en alerte.
L’épidémie se rapproche. Elle a atteint le Timor à 680 km de l’Australie. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont déja pris des mesures préventives.
Est-elle dangereuse pour l'homme ?
"Absolument pas. Elle ne menace pas la santé humaine, y compris si on mange de la charcuterie contaminée, précise le journaliste Louis San, en revanche, "ce sont les conséquences économiques qui sont redoutées. Les autorités chinoises ont annoncé avoir tué un million de porcs depuis le mois d'août 2018, un chiffre sous-évalué, selon de nombreux experts. Cette campagne d'abattage a fait chuter la production chinoise de viande de porc de 30%. Dans le même temps, elle a fait grimper le prix d'achat d'un cochon vivant : +40% sur un an."Pour aller plus loin :https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/l-article-a-lire-pour-comprendre-l-epidemie-de-peste-porcine-qui-sevit-en-asie_3479583.html
Le reportage d'Antoine Letenneur et Michel Bouilliez