Sonia Backès réclame l’état d’urgence

Etendre l’état d’urgence à la Nouvelle-Calédonie…
C’est la proposition de Sonia Backès. La candidate aux législatives a officiellement formulé sa demande au Haut-commissaire, prenant comme argument les récents événements de Saint-Laurent et Saint-Louis.
Une lettre officielle, lettre ouverte puisque communiquée à la presse, dans laquelle Sonia Backès, dénonce une atteinte à La République chronique : « Chaque week-end se sont des tentatives de meurtres qui se passent sous nos yeux »écrit Sonia Backès, allant jusqu’à interpeller le Haut-Commissaire Thierry Lataste assez directement : 
« Vous savez pertinemment que si des faits équivalents se produisaient en France Métropolitaine, la réponse de l’Etat serait différente. » poursuit la candidate.
Sonia Backès estime que la situation calédonienne entre aujourd’hui dans le cadre juridique  de l’exception instauré par la loi de 1955, selon laquelle « l'état d'urgence peut être déclaré notamment en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public ». 
Concrètement, l’extension de l’Etat d’urgence permettrait selon Sonia Backès de saisir les armes en zones à risque, de restreindre les libertés des personnes responsables de troubles ou encore de procéder à des perquisitions administratives. 
Précisons que Sonia Backès, candidate aux législatives dans la 1ère circonscription, formule cette demande en son nom propre et non pas en tant que présidente du groupe Les Républicains au Congrès. Une initiative d’ailleurs qualifiée de « facétie électoraliste » par Eric Gay, maire du Mont-Dore et vice-président du Rassemblement-Les Républicains. 
Rappelons, que la dernière fois que l’Etat d’urgence a été décrété en Nouvelle-Calédonie c’était le 12 janvier 1985, au cœur des événements.

 

Sonia Backès au micro de Janet Peteisi 

Etat d'urgence itw Backès


Eric Gay joint par Angélique Souche 

Etat d'urgence itw Gay


Retrouvez ici la lettre de Sonia Backès au Haut-Commissaire : 

Etat d'urgence courrier Backès