La couronne reste sur la tête de Shuri Akari après les 4,5 kilomètres de technical race aux Sables-d'Olonne. Le Japonais avait déjà été sacré l'an dernier à Porto Rico et déjà, il avait devancé un Cagou. En 2022, c'était Titouan Puyo, la nouveauté cette année, c'est Noïc Garioud. Il décroche le titre de vice-champion du monde avec un chrono de 27 minutes, 35 secondes et 26 centièmes, à 11 secondes du vainqueur. La famille Garioud n'aura donc pas fait le déplacement pour rien en Vendée puisque cette médaille arrive 24 heures après celle du petit frère, Vaïc, chez les juniors.
Comme souvent, à ce niveau-là, les détails ont eu leur importance. En l'occurrence, une chute de Noïc Garioud à une bouée en début de course. Suffisant pour que le Japonais s'envole en tête et ne soit jamais repris. "Le Japonais, c'est un tueur, commente le Cagou après sa course au micro de la fédération française de surf. J'ai fait une petite erreur et il en a profité pour partir. Impossible de revenir dessus ensuite." Le Calédonien coincé entre deux rameurs nippons puisqu'il devance Rai Taguchi, en bronze après cette course.
Puyo quatrième, même sans repère
L'autre Cagou en lice, c'était Titouan Puyo. Le briscard prend la quatrième place à 38 secondes du vainqueur. "Je suis content parce que je n'ai pas fait de compétition cette année (en stand up paddle, ndlr) et je manquais un peu de repères, explique celui qui consacre sa saison au va'a. Devant, ça va vite, mais je suis dans le coup. Il y a eu une belle bagarre avec Michael. Et ça fait des années qu'on se confronte. Je n'ai pas de regret, mais j'ai commis quelques erreurs, je sors mal des vagues et ma planche répondait mal."
L'objectif à présent est double pour les Cagous, mais aussi pour l'équipe de France. La longue distance dans la nuit de samedi à dimanche, puis le classement général par équipes. "Il nous reste encore des courses, prévient Titouan Puyo. Les filles ont assuré à côté et on a une belle équipe de France." La confiance est toujours là.