Surpopulation carcérale:  de nouveaux agents pénitentiaires pour le Camp-Est et la prison de Koné

Le Camp-Est, à Nouville.
L’Etat lance une campagne de recrutement. Elle se poursuit jusqu’au 12 juillet. En mars 2023 les syndicats de personnels du Camp-Est s’étaient mobilisés pour dénoncer les conditions de travail. Ils exigeaient, notamment, plus d’effectifs face à la surpopulation carcérale.

Le Camp-Est enregistre une surpopulation carcérale de 149 %. Initialement prévu pour 410 places, le centre pénitentiaire compte plus de 600 détenus, pour 128 agents pénitentiaires. La maison d’arrêt est la proie de violences quotidiennes.
Les personnels demandent la construction d’une nouvelle prison d’une capacité de 700 places et attendent toujours la venue du garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti. 
Pour le syndicat SOENC Fonction Publique, la campagne de recrutement, prévue pour un maximum de vingt postes, est une première avancée.

Nous sommes satisfaits. Cela faisait partie de notre cahier de revendications. Cela ne va pas régler tous les problèmes, mais au niveau de l'effectif, ça devrait déjà aller mieux. Actuellement, il nous manque treize postes à Nouméa et sept à Koné. Je pense que nous aurons une vingtaine de postes. Ce qui serait normal.

Steven Carnicelli secrétaire de la section pénitentiaire SOENC

 


Les agents pénitentiaires recrutés renforceront les prisons de Nouméa et Koné. Ils seront formés six mois dans l’Hexagone avant de prendre leurs fonctions. 
Les premières épreuves de sélection des futurs agents débuteront le 8 août.