Deux ans après le déménagement au Médipôle, le SPH, nouveau syndicat de la santé en Calédonie, dénonce une «dégradation du service public hospitalier» assuré par le CHT. La direction de Gaston-Bourret reconnaît des difficultés de recrutement dans certaines spécialités, mais récuse les accusations.
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Communiqué, et contre-communiqué. Le syndicat du service public hospitalier de Nouvelle-Calédonie livre une vision au vitriol de la situation au CHT en ce début d'année. «De nombreux services sont sinistrés», décrit le SPH, créé l'an dernier, dont les médecins mettent en cause la gouvernance de Gaston-Bourret, le turn-over des spécialistes et leurs conséquences pour les patients.
Ecoutez le Dr Jacques Robert, du SPH, au téléphone d'Angélique Souche.
«Dégradation des relations»
«En quelques mois, un nombre considérable de médecins du CHT ont préféré quitter leur poste, définitivement ou temporairement, en raison de la dégradation des relations entre management et communauté médicale», affirme le syndicat. Et d'énumérer 25 exemples de «démissions, suspensions, jetages d'éponges divers et variés constatés chez les médecins poussés vers la sortie par la direction»: des pneumologues, des cardiologues, des endocrinologues... Autant de situations qui auraient mené «à la fermeture passée totalement inaperçue de services ou de filières du CHT ou à des services en grande précarité».Ecoutez le Dr Jacques Robert, du SPH, au téléphone d'Angélique Souche.