L’Institut d’Émission d’outre-mer de Nouvelle-Calédonie a détaillé ce mercredi les différentes transformations de l’activité bancaire. Le constat : des banques qui se sont développées, là où la recherche d’économie d’échelle est aujourd’hui un nouveau défi.
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En vingt ans d’existence, les banques se sont développées, organisées et ont gagné des parts de marchés. Cette évolution oblige par-dessus tout, les banques de la place à s’adapter vers davantage de modernité et d’efficacité dans leurs manières de gérer.
"On a un beau tissu bancaire en Nouvelle-calédonie, il est diversifié. On a observé sur cette longue période, un bel accompagnement de l'économie" indique Yann Caron, le directeur de l’IEOM.
"Il y a également une contrainte réglementaire qui est très forte, depuis 2007, elle s'est renforcée pour que les banques soient le plus solide possible. Il y a aussi une contrainte de marché parce qu'ici, le tissu bancaire est large et étoffé, la concurrence est assez forte et enfin il y a une contrainte de ressources car le système bancaire ici est dynamique, il y a une croissance forte des encours depuis des années et donc les banques ont besoin d'aller chercher des ressources complémentaires pour réduire cet écart " complète-t-il.
"On voit par exemple que les collectivités locales qui ont connu une très forte croissance de leurs encours (l'ensemble des dettes qu'un particulier doit rembourser à son créancier) sont aujourd'hui arrivées à un niveau qui fait qu'elles ont beaucoup moins recours à de l'endettement " explique Yann Caron, le directeur de l’IEOM.
"Elles le font principalement en collectant l'épargne de leurs clients et elles vont chercher aussi des compléments de financement, auprès notamment de la banque centrale, donc de l'IEOM, au travers de la politique monétaire que l'on met en place mais aussi sur les marchés à l'extérieur " explique le directeur de l’IEOM.
Le système calédonien serait un modèle bancaire traditionnel en pleine mutation. Être aujourd’hui sur le numérique est une évidence pour l’activité bancaire même si cela engendre une fois de plus, des coûts.
Le reportage de Bernard Lassauce et Philippe Kuntzmann.
"On a un beau tissu bancaire en Nouvelle-calédonie, il est diversifié. On a observé sur cette longue période, un bel accompagnement de l'économie" indique Yann Caron, le directeur de l’IEOM.
Des freins à l'activité bancaire
L'activité bancaire est également soumise à un arsenal de contraintes. "Elles sont sous contraintes parce qu'on est dans des taux qui sont très bas et également parce qu'il y a une volonté forte du législateur et des pouvoirs publics, qu'il y ait une convergence des tarifs bancaires qui sont pratiqués dans les Outre-mer, comme en Nouvelle-Calédonie " explique le directeur de l’IEOM."Il y a également une contrainte réglementaire qui est très forte, depuis 2007, elle s'est renforcée pour que les banques soient le plus solide possible. Il y a aussi une contrainte de marché parce qu'ici, le tissu bancaire est large et étoffé, la concurrence est assez forte et enfin il y a une contrainte de ressources car le système bancaire ici est dynamique, il y a une croissance forte des encours depuis des années et donc les banques ont besoin d'aller chercher des ressources complémentaires pour réduire cet écart " complète-t-il.
Les encours
L’activité bancaire en Nouvelle-Calédonie, c’est neuf établissements de crédits, à l’image de la BCI, la Société Générale, la BNC ou encore la BNP. C’est aussi, des établissements hors zone comme la Caisse des dépôts ou l’AFD, l'Agence Française de Développement. Les banques de proximité ont su se développer et étoffer leurs offres. Cependant, après des années florissantes poussées par des projets métallurgiques, l’encours aux crédits observe une net diminution."On voit par exemple que les collectivités locales qui ont connu une très forte croissance de leurs encours (l'ensemble des dettes qu'un particulier doit rembourser à son créancier) sont aujourd'hui arrivées à un niveau qui fait qu'elles ont beaucoup moins recours à de l'endettement " explique Yann Caron, le directeur de l’IEOM.
Un défi à relever
Avec un chiffre d’affaires en diminution de l’ordre de 1,2% depuis 2011, les banques doivent rationaliser leurs coûts, trouver des économies et de nouveaux débouchés. Un défi de taille avec en filigrane le maintien de leurs activités."Elles le font principalement en collectant l'épargne de leurs clients et elles vont chercher aussi des compléments de financement, auprès notamment de la banque centrale, donc de l'IEOM, au travers de la politique monétaire que l'on met en place mais aussi sur les marchés à l'extérieur " explique le directeur de l’IEOM.
Le système calédonien serait un modèle bancaire traditionnel en pleine mutation. Être aujourd’hui sur le numérique est une évidence pour l’activité bancaire même si cela engendre une fois de plus, des coûts.
Le reportage de Bernard Lassauce et Philippe Kuntzmann.