Le 1er avril, la taxe générale à la consommation faisait son apparition sur les factures en Nouvelle-Calédonie. Les premières déclarations des entreprises permettent de dresser un tout premier bilan de la TGC. Des chiffres encore à manier avec prudence, mais ces retours semblent encourageants.
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Quinze mois pour que les entreprises s’habituent au fonctionnement de la TGC, la taxe générale à la consommation : tel est le principe de la marche à blanc qui a commencé le 1er avril 2017. Un test grandeur nature, avec des taux appliqués très faibles, qui se poursuivra jusqu’au 30 juin 2018. Place ensuite à cette TGC qui doit remplacer le mille-feuille de taxes existantes.
La TGC est donc entrée dans les mœurs de nos entreprises. Reste encore de nombreux réglages à opérer. Tous les jours, de nouvelles questions se posent sur les taux à appliquer. Souvent pour des activité qui mêlent à la fois vente et prestation de services. Dans le BTP, par exemple.
Côté consommateurs, le bilan est plus mitigé. En tout cas ambigü. Si les chiffres de l’inflation ne montrent pas d’abus massifs, certains dénoncent des effets d’aubaine. Pour Jean-Louis Laval, président du syndicat des artisans U2EP-NC, il y a bien des opérateurs qui ont profité de la mise en place de la TGC à taux réduit pour augmenter artificiellement leurs prix, et donc leurs marges.
Encore beaucoup d'incertitudes
Près de cinq mois après le coup d’envoi, les premières déclarations remplies par les entreprises de Nouvelle-Calédonie donnent une idée de la mise en application. Avec des résultats positifs, mais encore chargés de beaucoup d’incertitudes. Pour autant, la première phase de la marche à blanc s’avère rassurante pour les finances publiques. Les deux milliards de francs de recettes escomptées pour 2017 devraient être collectés, selon Lionel Bauvalet. Ecoutez le chargé de mission TGC au gouvernement.Besoin de réglages
La TGC est donc entrée dans les mœurs de nos entreprises. Reste encore de nombreux réglages à opérer. Tous les jours, de nouvelles questions se posent sur les taux à appliquer. Souvent pour des activité qui mêlent à la fois vente et prestation de services. Dans le BTP, par exemple.
Effets d'aubaine
Côté consommateurs, le bilan est plus mitigé. En tout cas ambigü. Si les chiffres de l’inflation ne montrent pas d’abus massifs, certains dénoncent des effets d’aubaine. Pour Jean-Louis Laval, président du syndicat des artisans U2EP-NC, il y a bien des opérateurs qui ont profité de la mise en place de la TGC à taux réduit pour augmenter artificiellement leurs prix, et donc leurs marges.