Nouméa accueille ce week-end deux évènements majeurs du calendrier de tennis de table : le tournoi de qualification Océanien pour les JO de Paris 2024 (en simple) et la Coupe d'Océanie. "Cela demande une participation de l'ensemble des joueurs calédoniens, et pas uniquement de la ligue", Patrick Gillmann, le président de la ligue de tennis de table.
Le programme est à retrouver ici
Si trois Calédoniens sont en lice pour la coupe de l’Océanie, beaucoup s’investissent également au niveau de l’arbitrage, notamment comme arbitre de coin, en tant que marqueur. "Nous avons misé sur une dizaine de jeunes qui ont des diplômes d'arbitres de club, et qui peuvent se mettre en évidence lors d'une grande compétition internationale diffusée sur les réseaux sociaux, et sur le site de la fédération océanienne en direct, précise Patrick Gillmann. C'est une expérience d'un autre niveau, et on essaye de les motiver, de leur montrer qu'il n'y a pas que le joueur, et qu'on a besoin d'arbitres et de marqueurs."
Respect de la fonction d'arbitre
Une initiation utile pour sensibiliser la jeunesse aux règles, et au respect de la fonction et des personnes qui assurent l’arbitrage lors des rencontres. "Je suis content de pouvoir aider à arbitrer sur les matches, se réjouit Lucien Painsonneau, qui fait partie de la dizaine de jeunes sélectionnés. Pour me préparer j'ai regardé des rencontres pour voir comment ils comptaient. J'appréhende un peu parce que je n'ai pas envie de me louper sur un point."
"Le juge de table va me dire quand il voudra tourner et je vais tourner à ce moment-là. Je me sens confiant, ajoute Nailé Gouelle, un autre arbitre en herbe. Je pense que ça va bien se passer. Je vais pouvoir m'améliorer aussi." La dernière fois que la ligue de tennis de table a organisé une qualification olympique et une coupe d’Océanie, c’était pour les Jeux Olympiques de Pékin, en 2008.