Après le rugby calédonien, c'est au tour du tennis de se positionner pour un pôle de développement vers le haut niveau. En marge du tournoi des "Petits Requins du Pacifique" au Ouen Toro, le conseiller technique régional a dévoilé le projet.
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LE CONSTAT
L'accès des jeunes espoirs du tennis calédonien au très haut niveau n'est pas un long fleuve tranquille. Pour l'heure, seul Maxime Chazal parvient véritablement à tirer son épingle du jeu, même s'il connaît une mauvaise passe (éliminé 5-0 par abandon en quart de finale du tournoi Future de Porto, samedi dernier pour nous, par le Guadeloupéen Gianni Mina, 590e mondial). Parmi les jeunes du Caillou partis se frotter à l'élite, peu sont parvenus à persévérer. L'éloignement, un départ précoce, la rudesse du haut-niveau sont autant d'obstacles à surmonter à un jeune âge, et dans une contexte de compétition accrue. Julien Delaplane a dû rentrer. La prometteuse Emma Jouy, touchée au poignet avant son départ pour la métropole, enchaîne les blessures et ne parvient pas à passer un cap. Leilany Ipunesso, envoyée par la province des Îles dans la célèbre académie Mouratoglu (pour un montant avoisinant les 12 millions de CFP sur les deux premières années) n'est pas plus en réussite. Ce constat, c'est celui de Gérard Winter, le CTR du tennis calédonien. Il sait aussi que si des pôles espoirs masculins existent en métropole, ce n'est pas le cas chez les féminines. Une idée a donc germé : recréer un pôle de développement sur le territoire à destination des 10-14 ans, et principalement destiné aux filles. La structure a déjà connu une réalité dans le passé, pour accompagner le développement d'Anaève Pain.LE PROJET
Après mûre réflexion, les dirigeants veulent renouveler le projet et le pousser plus loin. Le dossier est en phase de finalisation.C'est ce que Gérard Winter nous a expliqué dimanche au Ouen Toro :
Le CTR Gérard Winter au sujet d'un possible pôle de tennis en Nouvelle-Calédonie