La mise en place de la Taxe Générale à la Consommation mettra en difficulté les entreprises de production locale. C’est la conclusion d’un rapport présenté par la Fédération des Industries de Nouvelle-Calédonie.
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Le rapport publié par la FINC met en lumière quatre types d’impacts sur les entreprises : la compétitivité des prix des produits locaux par rapport aux produits importés, les négociations commerciales, la trésorerie des entreprises et les prix.
A la veille du vote des textes sur la TGC par les élus du congrès, la fédération des industries souhaite que des mesures soient prises pour l’accompagnement des entreprises. A l’instar de celle de Patrick Carrier, gérant d’une société de production de glace. « La TGC va générer une perte de compétitivité par rapport à la concurrence des glaces importées en ce qui me concerne. Elle va générer aussi une perte de marge puisque si on s’inscrit dans le schéma de maintien des prix, pour nous ce sera impossible. On est dans une situation où les prix vont augmenter mécaniquement entre 3 et 5% tandis que ceux de nos concurrents vont baisser entre 15 et 20%. Enfin, le problème est que l’on se situe dans une époque où il y a une baisse de la consommation en général en Nouvelle-Calédonie. Donc, quand on cumule tous ces phénomènes, on peut craindre de fâcheuses répercussions sur l’industrie, l’emploi et l’économie en général. »
Pour limiter ces impacts, la FINC propose différentes mesures pour accompagner les industries de transformation locale : un code de l’industrie qui donnerait une visibilité stratégique au développement de l’industrie locale de transformation. Et à moyen terme, une réforme des protections de marché afin de "redonner du souffle au dispositif ".
Selon la FINC, plus de 90% des entreprises ne sont pas prêtes techniquement à la mise en place de la TGC. La non prise en compte des mesures d’accompagnement aura, selon eux, un sévère impact sur les emplois dans l’industrie.
Le reportage de Coralie Cochin et Claude Lindor
Des entrepreneurs inquiets
A la veille du vote des textes sur la TGC par les élus du congrès, la fédération des industries souhaite que des mesures soient prises pour l’accompagnement des entreprises. A l’instar de celle de Patrick Carrier, gérant d’une société de production de glace. « La TGC va générer une perte de compétitivité par rapport à la concurrence des glaces importées en ce qui me concerne. Elle va générer aussi une perte de marge puisque si on s’inscrit dans le schéma de maintien des prix, pour nous ce sera impossible. On est dans une situation où les prix vont augmenter mécaniquement entre 3 et 5% tandis que ceux de nos concurrents vont baisser entre 15 et 20%. Enfin, le problème est que l’on se situe dans une époque où il y a une baisse de la consommation en général en Nouvelle-Calédonie. Donc, quand on cumule tous ces phénomènes, on peut craindre de fâcheuses répercussions sur l’industrie, l’emploi et l’économie en général. »
Deux pistes de réflexion proposées
Pour limiter ces impacts, la FINC propose différentes mesures pour accompagner les industries de transformation locale : un code de l’industrie qui donnerait une visibilité stratégique au développement de l’industrie locale de transformation. Et à moyen terme, une réforme des protections de marché afin de "redonner du souffle au dispositif ".
Selon la FINC, plus de 90% des entreprises ne sont pas prêtes techniquement à la mise en place de la TGC. La non prise en compte des mesures d’accompagnement aura, selon eux, un sévère impact sur les emplois dans l’industrie.
Le reportage de Coralie Cochin et Claude Lindor