Les acteurs économiques souhaitent être concertés. Surtout "lorsque les entreprises sont concernées au premier chef." Le Medef s'inquiète de la réforme de la Taxe générale à la consommation annoncée par le gouvernement : "L’économie calédonienne traverse une période très difficile comme le montre l’évolution inquiétante des chiffres du chômage. La hausse de la TGC va lourdement peser sur le pouvoir d’achat des Calédoniens, entraînant inévitablement une baisse de la consommation qui est pourtant le premier moteur de notre économie."
Réduction des dépenses publiques
Le Medef regrette : "la solution qui est retenue une nouvelle fois est d’alourdir les prélèvements obligatoires, alors que, triste record du monde, ils représentent déjà plus de 57% du PIB, sans qu’aucune piste de réduction des dépenses publiques ne soit même évoquée."
Il demande donc à ce que des analyses d’impact soient réalisées afin de définir "d’indispensables mesures d’accompagnement". Particulièrement visé, le secteur du bâtiment, "déjà tristement sinistré, qui va subir une hausse de 6% à 11% du taux sur l’immobilier neuf, renchérissant d’autant le prix final payé par le consommateur. "
Autre secteur défendu : les services. D'après le Medef, la hausse du taux applicable "contribuera durement à la vie chère et aura un gros effet négatif sur le niveau d’activité et donc sur l’emploi".
La CPME aussi
La CPME-NC également, s'oppose fortement au projet d'augmentation de la TGC, notamment pour le taux spécifique de 6 à 11% ! "Une augmentation qui va couler le pouvoir d’achat des Calédoniens et mettra à mal un tas de petites entreprises artisanales déjà à l’agonie (coiffure, esthétique, artisans du bâtiment, garages indépendants, prestations touristiques, etc.)."
Les précisions de Cédrick Wakahugnème