C'est un héros de l'indépendance et prix de Nobel de la Paix qui a prêté serment comme président du Timor oriental. José Ramos-Horta a déjà occupé la fonction de 2007 à 2012 après avoir été Premier ministre.
Consolider l’unité nationale
Le pays fête aussi 20 années d'indépendance marquées par de forts remous politiques. Le chef de l'Etat a même subi une tentative d'assassinat en 2008. Il s'est engagé à consolider l'unité nationale :
À tous les partis, à l'intérieur et à l'extérieur du parlement, je continuerai à dialoguer avec tous. J'irai toujours au parlement pour parler, ma porte est toujours ouverte au dialogue, formel et informel, pour travailler ensemble dans un consensus national afin de continuer à renforcer la paix et la démocratie, et réduire la pauvreté et la malnutrition.
José Ramos-Horta, Premier ministre du Timor oriental
Combattre la malnutrition et se rapprocher de la Chine
Un vrai enjeu pour le président. 42 nouveaux-nés sur 1000 meurent de malnutrition avant l'âge de 5 ans. Près de la moitié de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. José Ramos-Horta compte rapprocher son pays de la Chine et lui faire intégrer la communauté des nations de l'Asie du Sud-Est.
Une transition difficile vers l’indépendance
Ancienne colonie portugaise, le Timor oriental a été annexé par l'Indonésie en 1975. Son accession à l'indépendance a été difficile. Les troupes indonésiennes ont laissé le pays dévasté après la victoire du Oui au référendum d’autodétermination en 1999. Après leur départ, l'ONU a même dû envoyer une mission militaire pour mettre fin au chaos qui régnait sur place et permettre la transition. Les Australiens en étaient la composante principale. Des forces françaises venues de Nouvelle-Calédonie y ont participé.