Les tôles artistiques de Jean-Michel Duffau

Qui ne connaît pas la 2CV ? Cette voiture emblématique des années 50 revient sur le devant de la scène sous les coups de pinceau de Jean-Michel Duffau. Après six ans d’absence, l’artiste signe une exposition singulière. 
L’emblématique voiture française qui fait encore rêver tous les Français, c’est la 2CV. Cette icône automobile, incontournable des films de Louis de Funès, est la muse de Jean-Michel Duffau dans cette nouvelle exposition. De la citadine indémodable en passant par la fourgonnette, l’artiste fait un bond dans le passé jusque dans les années 50.


Un jeu sur les reliefs et les détails 


A mi-chemin entre la peinture et la sculpture, Jean-Michel Duffau a choisi les tôles ondûlées, son support signature depuis toujours qui lui permet de jouer sur les reliefs et les détails. Pour redonner vie à la célèbre « deudeuche », douze mois ont été nécessaires à El Loco, surnom de l'artiste en référence à ses idées folles.
 

Je commence par passer beaucoup de temps au dessin, et ça se ressent, surtout quand c’est des tôles il faut partir d’un point précis et après je rajoute des éléments, qui me font rajouter d’autres éléments, d’une autre couleur et ainsi de suite. Ce n’est pas moi qui dirige ma peinture c’est ma peinture qui me dirige. - Jean-Michel Duffau 


Un rapport addictif à la peinture 


Jean-Michel Duffau signe ici sa sixième exposition. Un come-back pour l’artiste qui n’avait pas dévoilé son travail depuis 2015. Passionné de westerns, il puise son inspiration dans le souvenir de ses premières amours. 
 

Pour moi la peinture, c’est un médicament, c’est plus qu’un médicament même, j’en ai besoin, c’est pour ça que je peins une demi-heure mais des fois c’est trois ou quatre heures, je ne vois même pas le temps passer mais j’en ai besoin, c’est comme une drogue - Jean-Michel Duffau

 
Une vingtaine d’oeuvres sont à découvrir jusqu’au 18 juillet à la galerie du Chevalet d’art à Nouméa.

Le reportage de Lizzie Carboni et Laura Schintu
©nouvellecaledonie