Le SMTU a remis une quarantaine de télécommandes à l’association Valentin Haüy, afin de faciliter le déplacement des personnes aveugles et malvoyantes. Une petite avancée même si le chemin est encore long pour que les bus soient adaptés aux handicaps visuels.
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C’est depuis le pôle d’échange de la Moselle, avant d’embarquer à bord du Néobus que Jean Roine utilise sa toute nouvelle télécommande. Un outil pour lequel la station d’arrêt lui annonce dans combien de temps le bus démarre et pour quelle destination.
Jean, atteint de cécité est avec Hmaen Hace, lui aussi touché par le même handicap. Tous deux installés à l’intérieur, doivent appuyer plusieurs fois sur la télécommande, mais rien ne se produit. « Le bruit est fort, c’est tout près et quand c’est réduit, c’est plus loin, mais là il ne se passe rien », explique Jean Roine.
Un outil seulement valable à bord du Néobus, pour lequel quelques problèmes persistent encore. La difficulté étant de trouver le bouton « stop » sur la télécommande, pour signaler au chauffeur qu’ils descendent au prochain arrêt.
« Une personne qui ne voit pas, c’est compliqué pour elle de savoir. Parfois elles se déplacent seules. On pense toujours qu’elles sont accompagnées mais ce n’est pas toujours le cas », précise Virginie Antoine, coordinatrice de l’AVH qui les accompagne. C’est du côté de rivière-salée que s’achève tant bien que mal cette petite promenade.
Pour Hmaen Hace, habitué du Néobus, prendre les transports Tanéo est trop compliqué. « On est obligé de changer tout le temps de bus et parfois de descendre à plusieurs reprises. On ne sait même pas dans quel quartier on est, on est obligé de demander aux gens dans le car », lance-t-il.
Lignes de guidage au sol incomplètes, absence de ceinture de sécurité, l’association Valentin Haüy devrait continuer à travailler de consœur avec le SMTU, afin de perfectionner le dispositif assure Richard Fournier, président de l’association.
« Toute l’équipe du comité va faire un retour de nos constats. Que ce soit aux arrêts, pour les informations comme pour le sol etc… on va faire le maximum et puis on a un bon dialogue à l’heure actuel avec eux, je ne suis pas inquiet », précise le professionnel.
En tout, soixante personnes aveugles et mal-voyantes sont accompagnées chaque année par l’association Valentin Haüy sur l’ensemble du territoire.
Le reportage radio de Clarisse Watue :
Jean, atteint de cécité est avec Hmaen Hace, lui aussi touché par le même handicap. Tous deux installés à l’intérieur, doivent appuyer plusieurs fois sur la télécommande, mais rien ne se produit. « Le bruit est fort, c’est tout près et quand c’est réduit, c’est plus loin, mais là il ne se passe rien », explique Jean Roine.
Un outil seulement valable à bord du Néobus, pour lequel quelques problèmes persistent encore. La difficulté étant de trouver le bouton « stop » sur la télécommande, pour signaler au chauffeur qu’ils descendent au prochain arrêt.
Perfectionner le dispositif
« Une personne qui ne voit pas, c’est compliqué pour elle de savoir. Parfois elles se déplacent seules. On pense toujours qu’elles sont accompagnées mais ce n’est pas toujours le cas », précise Virginie Antoine, coordinatrice de l’AVH qui les accompagne. C’est du côté de rivière-salée que s’achève tant bien que mal cette petite promenade.
Pour Hmaen Hace, habitué du Néobus, prendre les transports Tanéo est trop compliqué. « On est obligé de changer tout le temps de bus et parfois de descendre à plusieurs reprises. On ne sait même pas dans quel quartier on est, on est obligé de demander aux gens dans le car », lance-t-il.
Lignes de guidage au sol incomplètes, absence de ceinture de sécurité, l’association Valentin Haüy devrait continuer à travailler de consœur avec le SMTU, afin de perfectionner le dispositif assure Richard Fournier, président de l’association.
« Toute l’équipe du comité va faire un retour de nos constats. Que ce soit aux arrêts, pour les informations comme pour le sol etc… on va faire le maximum et puis on a un bon dialogue à l’heure actuel avec eux, je ne suis pas inquiet », précise le professionnel.
En tout, soixante personnes aveugles et mal-voyantes sont accompagnées chaque année par l’association Valentin Haüy sur l’ensemble du territoire.
Le reportage radio de Clarisse Watue :
Tanéo Valentin Haüy reportage