En moins de 24 heures, on dénombrait pas moins de 17 séismes à près de 300 kilomètres au Sud-Est de Tadine. Des phénomènes dont la puissance étaient compris entre 7 et 4,7 sur l’échelle de Richter, pour le plus souvent à une dizaine de kilomètres de profondeur, selon l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis.
"Cet endroit est connu pour être actif sismiquement. C’est une grosse zone de confrontation entre les plaques tectoniques de l’Australie d’un côté et du Pacifique de l’autre. Donc ce n’est pas une surprise, même si ce n’est pas courant d’en avoir trois aussi rapprochées", expose l’océanographe Jérôme Aucan.
Localement, plusieurs équipements permettent de suivre cette activité de près : "Il y a des sismographes un peu partout en Nouvelle-Calédonie et dans la région, qui nous permettent d’être alertés quand il y a un séisme, et de localiser sa magnitude et sa position. D’après ces éléments, on peut estimer s’il y a un risque de tsunami ou non. Sur les côtes, il y a également des marégraphes, qui évaluent le niveau de la mer. Ils sont initialement destiné à mesurer les marées, mais ils peuvent également servie à mesurer les tsunamis."
Pas de risque de tsunami
Pas d’inquiétude, hier et ce matin, la Sécurité civile a bien précisé que ces phénomènes n’avaient entrainé aucun risque de tsunami, même si "des mouvements anormaux du niveau de la mer pourraient être observés". "Il faut s’inquiéter uniquement quand on ressent une longue secousse, c’est-à-dire pendant plus de trente secondes, pour les risques de tsunami", précise l’océanographe de la Communauté du Pacifique.
Selon les scientifiques, il est impossible de le prédire à ce stade, mais d’autres secousses pourraient potentiellement avoir lieu ce week-end.