Ils ont répondu à l'appel de la Finc et de la CPME. Trois candidats retenus pour le second tour des législatives en Nouvelle-Calédonie ont cherché à convaincre chefs d'entreprise et acteurs économiques mardi soir, à Nouméa.
•
Trois des quatre candidats qualifiés pour le second des législatives se sont succédés en salle Venezia de l'Anse-Vata, ce mardi soir. Devant Sonia Backès, Philippe Dunoyer et Philippe Gomès, un parterre de chefs d’entreprises et d'acteurs économiques. Tous ont répondu à l'appel de la Finc, la Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie, et de la CPME, la Confédération des petites et moyennes entreprises.
Les candidats avaient quarante-cinq minutes chacun pour convaincre. Quarante-cinq minutes pour traiter des thématiques comme le financement de l’économie, la sécurité, la sortie de l’accord ou l’intégration régionale. Autant de points que le député élu sera amené à défendre à l’Assemblée nationale. Et dans un contexte économique difficile, l’objectif était surtout de trouver une corrélation entre attentes économiques et projets politiques.
«Ce qui nous importe, c’est de nous assurer que l’on défendra bien les valeurs et les objectifs qui sont les nôtres, explique Eric Chevrot, membre de la Finc et de la CPME. C’est-à-dire développer l’économie de la Calédonie, développer la Calédonie dans son environnement et avoir tous les relais possibles avec la Métropole pour aider ce développement. Parce qu’il est important que tout ça soit réuni, et maîtrisé, par les gens qui vont demain représenter la Nouvelle-Calédonie.»
«Au jour d’aujourd’hui, on n’a pas le temps de s’engager dans de l’apprentissage, lance unautre. Nous, on veut être actifs et réactifs. Il faut que ça avance.»
Cinq thématiques
Les candidats avaient quarante-cinq minutes chacun pour convaincre. Quarante-cinq minutes pour traiter des thématiques comme le financement de l’économie, la sécurité, la sortie de l’accord ou l’intégration régionale. Autant de points que le député élu sera amené à défendre à l’Assemblée nationale. Et dans un contexte économique difficile, l’objectif était surtout de trouver une corrélation entre attentes économiques et projets politiques.
Défendre des valeurs et des objectifs
«Ce qui nous importe, c’est de nous assurer que l’on défendra bien les valeurs et les objectifs qui sont les nôtres, explique Eric Chevrot, membre de la Finc et de la CPME. C’est-à-dire développer l’économie de la Calédonie, développer la Calédonie dans son environnement et avoir tous les relais possibles avec la Métropole pour aider ce développement. Parce qu’il est important que tout ça soit réuni, et maîtrisé, par les gens qui vont demain représenter la Nouvelle-Calédonie.»«Porter les voix de la société civile»
Les chefs d’entreprise sont unanimes, le pays doit se construire avec tous les Calédoniens. «Les élus ne sont pas forcément ceux qui savent tout, et ils doivent porter les voix de la société civile pour défendre les intérêts de la Calédonie», estime Stéphane Bouquillard, l’une des participantes à cette rencontre.«Quid des mises en application ?»
Les chefs d’entreprise ont-ils été séduits par les discours des trois candidats? «On est en période électorale alors on arrive effectivement un peu à entendre les messages qui nous intéressent, répond l'un d'eux. Quid des mises en application ? Les sujets sont connus, les freins sont connus. Maintenant, comment lever ces barrières, à la fois sur l’investissement, le financement, la compétitivité des entreprises…»«Au jour d’aujourd’hui, on n’a pas le temps de s’engager dans de l’apprentissage, lance unautre. Nous, on veut être actifs et réactifs. Il faut que ça avance.»