Un chef d’entreprise, qui est retourné en Métropole, était jugé ce mardi par le tribunal correctionnel pour travail clandestin, par dissimulation de salariés. Le prévenu ne déclarait pas plusieurs de ses employés et était en difficultés financières.
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L’ex-gérant n’était pas en règle. Il embauchait du personnel qu’il ne payait pas parfois, certains n’étaient pas déclarés à la CAFAT, d’autres n’avaient pas de contrat de travail, ni de fiche de paie. Les heures supplémentaires n’étaient ni payées ni récupérées. Il fournissait parfois des fausses factures et autorisait même le personnel à piocher dans la caisse pour se rémunérer.
Des pratiques mises en lumière en décembre 2017 lors d’un contrôle de l’Inspection du travail chez ce glacier de la baie des Citrons.
Etait-ce une manœuvre pour payer moins de charges patronales ? interroge l’avocate.
Les six victimes, toutes salariés, étaient absentes à l’audience, tout comme leur ancien patron, qui est rentré depuis en Métropole. Les deux sociétés sont aujourd’hui en liquidation judiciaire. « Le prévenu a tout perdu ».
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur et l’a condamné à trois mois de prison, avec sursis.
Des pratiques mises en lumière en décembre 2017 lors d’un contrôle de l’Inspection du travail chez ce glacier de la baie des Citrons.
Une gestion désastreuse
« Une gestion désastreuse » qualifie la présidente du tribunal et qui a « mis les salariés dans une situation de grande précarité », renchérit la partie civile.Etait-ce une manœuvre pour payer moins de charges patronales ? interroge l’avocate.
Obnubilé par la vengeance contre un grand groupe
« Non », répond la défense, qui explique que le prévenu avait délaissé ses deux entreprises, une sandwicherie et un glacier, car obnubilé par un litige avec l’un des principaux groupes de la place. Il voulait, selon son conseil, se venger du groupe, qui lui avait promis un marché.Les six victimes, toutes salariés, étaient absentes à l’audience, tout comme leur ancien patron, qui est rentré depuis en Métropole. Les deux sociétés sont aujourd’hui en liquidation judiciaire. « Le prévenu a tout perdu ».
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur et l’a condamné à trois mois de prison, avec sursis.