Les infections sexuellement transmissibles sont un réel problème de santé publique en Nouvelle-Calédonie. Le nombre de personnes touchées est beaucoup plus important sur le territoire que dans les départements d'Outre-Mer ou en Métropole.
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Depuis les années 90, les équipes médicales de l’ESPAS-CMP proposent au public un service de prévention, d’accompagnement et de soins spécifiques. La structure est une référence en Nouvelle-Calédonie en matière de prévention, d’accompagnement et de soins spécifiques.
En moyenne, chaque année, 10 nouveau cas de personnes ayant contracté le VIH (virus d’immunodéficience humaine) sont recensés en Nouvelle-Calédonie et sur 5 000 consultations en 2009, le personnel du centre médical comptabilise près de 17% de chlamydia, 10% de gonocoque et 3,8% de syphilis.
Sur le Caillou, les taux d’IST sont plus importants que dans les Départements d’Outre-mer et en Métropole. Avec des conséquences parfois graves, comme le souligne le docteur Murielle Dumas, médecin généraliste de l’ESPAS-CMP : « Si on parle des infections sexuellement transmissibles qui sont vraiment fréquentes en Nouvelle-Calédonie, ce sont les chlamydia, parce que l’on s’est rendu compte que parmi les personnes qui sont en parcours de procréation médicalement assistée, il y a beaucoup de femmes qui ont des problèmes de fertilité liées à des séquelles d’infections sexuellement transmissibles, comme des cicatrices au niveau de l’utérus et des trompes. Il y a aussi la syphilis qui est très fréquente également et qui peut être dramatique car quand une femme l’attrape pendant la grossesse il peut y avoir des complications importantes pour le bébé. »
« Aujourd’hui, il y a quand même un tiers des jeunes de moins de 18 ans qui déclarent ne pas avoir protéger leur dernier rapport sexuel. C’est impressionnant comme chiffre, or le préservatif est le seul moyen efficace qui protège contre l’ensemble des infections sexuellement transmissibles et de ce fait il a vraiment une importance primordiale », souligne Tanya Philippi, responsable du programme santé sexuelle de l'Agence sanitaire et sociale.
Le constat fait par ces professionnels de santé est clair : les personnes qui n’utilisent pas les préservatifs lors de relations sexuelles, n’osent pas consulter ensuite. Pour rappel, les dépistages peuvent être effectués par un médecin libéral ou en dispensaire.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Claude Lindor :
En moyenne, chaque année, 10 nouveau cas de personnes ayant contracté le VIH (virus d’immunodéficience humaine) sont recensés en Nouvelle-Calédonie et sur 5 000 consultations en 2009, le personnel du centre médical comptabilise près de 17% de chlamydia, 10% de gonocoque et 3,8% de syphilis.
La syphilis est très fréquente également et peut être dramatique car quand une femme l’attrape pendant la grossesse il peut y avoir des complications importantes pour le bébé.
Sur le Caillou, les taux d’IST sont plus importants que dans les Départements d’Outre-mer et en Métropole. Avec des conséquences parfois graves, comme le souligne le docteur Murielle Dumas, médecin généraliste de l’ESPAS-CMP : « Si on parle des infections sexuellement transmissibles qui sont vraiment fréquentes en Nouvelle-Calédonie, ce sont les chlamydia, parce que l’on s’est rendu compte que parmi les personnes qui sont en parcours de procréation médicalement assistée, il y a beaucoup de femmes qui ont des problèmes de fertilité liées à des séquelles d’infections sexuellement transmissibles, comme des cicatrices au niveau de l’utérus et des trompes. Il y a aussi la syphilis qui est très fréquente également et qui peut être dramatique car quand une femme l’attrape pendant la grossesse il peut y avoir des complications importantes pour le bébé. »
Campagne de prévention
Depuis le 26 septembre et jusqu’au 1er décembre, l’Agence sanitaire et sociale en charge de la prévention et de la promotion de la santé sexuelle lance la campagne de promotion du « Caillou Kaoutchou ». Ces préservatifs aux normes européennes ont été créés pour la Nouvelle-Calédonie en 2003 et sont vendus par boîte de 12 pour 100 francs.« Aujourd’hui, il y a quand même un tiers des jeunes de moins de 18 ans qui déclarent ne pas avoir protéger leur dernier rapport sexuel. C’est impressionnant comme chiffre, or le préservatif est le seul moyen efficace qui protège contre l’ensemble des infections sexuellement transmissibles et de ce fait il a vraiment une importance primordiale », souligne Tanya Philippi, responsable du programme santé sexuelle de l'Agence sanitaire et sociale.
Un tiers des jeunes de moins de 18 ans qui déclarent ne pas avoir protéger leur dernier rapport sexuel.
Le constat fait par ces professionnels de santé est clair : les personnes qui n’utilisent pas les préservatifs lors de relations sexuelles, n’osent pas consulter ensuite. Pour rappel, les dépistages peuvent être effectués par un médecin libéral ou en dispensaire.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Claude Lindor :