L’union des groupements des parents d’élèves monte au créneau et dénonce la méthode de travail du gouvernement, concernant le bilan du projet éducatif local. Un bilan sur lequel seuls le vice-rectorat et le corps d’inspection ont collaboré assure l’association.
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Exclue et mise à l’écart. C’est le sentiment de l’union des groupements des parents d’élèves. Malgré la rencontre avec les membres du gouvernement en septembre dernier, l’association des parents d’élèves découvre avec stupéfaction que le bilan du projet éducatif a été élaboré par un groupe d’experts sans même, que les associations et syndicats de parents d’élèves soient associés assure Jean-France Toutitkian, secrétaire du bureau de l’UGPE.
« On reproche au gouvernement d’avoir tourné le dos à la méthode précédente. On se réunissait à plusieurs centaines de personnes, afin de débattre. C’était la méthode de l’ancienne ministre et de là, il y avait des gens qui arrivaient à faire une synthèse et à nous faire des propositions concrètes. Là, on est face à une équipe de technocrates, qui décide toute seule pour tout le monde ».
Jean-France Toutikian, secrétaire du bureau de l’UGPE, au micro de Cédrick Wakahugneme :
L’association des parents d’élèves s’interroge sur cette nouvelle méthode de travail, qui remet en question selon ses membres, l’esprit du projet basé sur la prise en considération de l’ensemble des échanges avec les partenaires, enseignants, personnels ou encore syndicats. Le groupement ajoute qu’il sera vigilant sur les dispositions du projet rénové.
Autre interrogation soulevée ce mercredi au sein du bureau de l’UGPE à la vallée-du-tir : la place des enfants. Dans le projet initial, la présence des élèves devait permettre de les associer à l’école de demain. Chose qui selon le groupement, n’a toujours pas été mise en place.
Précisions d’Attama Teugasialé, vice-président de l’UGPE, au micro de Cédrick Wakahugneme :
L’objectif pour l’association : apporter des conditions optimales à ces élèves au travers notamment des conseils apportés par les professeurs. Les candidats auront accès aux salles informatique, à des fiches révisions et à un repas le midi.
L’UGPE demande la participation de 1000 cfp par semaine et lance un appel aux professeurs disponibles. Les révisions auront lieux du 12 au 23 octobre prochain.
« On reproche au gouvernement d’avoir tourné le dos à la méthode précédente. On se réunissait à plusieurs centaines de personnes, afin de débattre. C’était la méthode de l’ancienne ministre et de là, il y avait des gens qui arrivaient à faire une synthèse et à nous faire des propositions concrètes. Là, on est face à une équipe de technocrates, qui décide toute seule pour tout le monde ».
Jean-France Toutikian, secrétaire du bureau de l’UGPE, au micro de Cédrick Wakahugneme :
Jean-France Toutikian, secrétaire du bureau de l’UGPE
Pas de conseil d'école
L’association des parents d’élèves s’interroge sur cette nouvelle méthode de travail, qui remet en question selon ses membres, l’esprit du projet basé sur la prise en considération de l’ensemble des échanges avec les partenaires, enseignants, personnels ou encore syndicats. Le groupement ajoute qu’il sera vigilant sur les dispositions du projet rénové.Ils prennent déjà des décisions, ils nous ont dit qu’il n’y aurait pas de conseil d’école à partir de 2020, 2021, 2022, alors que c’était une promesse phare. À savoir que les parents seraient intégrés dans les décisions des écoles primaires en Nouvelle-Calédonie. Malheureusement, on vient d’apprendre que ça ne sera pas le cas - Jean-France Toutitkian, secrétaire du bureau de l’UGPE.
Autre interrogation soulevée ce mercredi au sein du bureau de l’UGPE à la vallée-du-tir : la place des enfants. Dans le projet initial, la présence des élèves devait permettre de les associer à l’école de demain. Chose qui selon le groupement, n’a toujours pas été mise en place.
Mobilisation contre le harcèlement
Ce jeudi 8 octobre, les parents d’élèves de l’école primaire « Notre Dame » à la Foa se mobilisent contre le harcèlement. C’est devant l’établissement qu’ils souhaitent dénoncer plusieurs actes, notamment de violences physiques, à l’égard de certains élèves.Précisions d’Attama Teugasialé, vice-président de l’UGPE, au micro de Cédrick Wakahugneme :
Attama Teugasialé, vice-président de l’UGPE
Révisions du baccalauréat
L’UGPE a annoncé l’ouverture des inscriptions aux révisions du baccalauréat. Comme chaque année, le groupement des parents d’élèves organise des sessions de révisions, à l’approche du grand examen. Pour la troisième année consécutive, le lycée Do Kamo a été choisi pour accueillir les futurs bacheliers.L’objectif pour l’association : apporter des conditions optimales à ces élèves au travers notamment des conseils apportés par les professeurs. Les candidats auront accès aux salles informatique, à des fiches révisions et à un repas le midi.
L’UGPE demande la participation de 1000 cfp par semaine et lance un appel aux professeurs disponibles. Les révisions auront lieux du 12 au 23 octobre prochain.