Les Républicains dressent un sombre tableau de la 1ère année de présidence de Philippe Germain. Ils dénoncent la main mise du pouvoir politique sur l'économie calédonienne, et surtout l'absence de réformes engagées, déplorant notamment l'aggravation du chômage et le déficit des comptes sociaux.
•
Bien ancré dans une logique d’opposition, Les Républicains multiplient les critiques contre le gouvernement présidé par Philippe GERMAIN. Qualifiant cette présidence de coalition Calédonie Ensemble/PALIKA, Les Républicains font feu de tout bois contre l’absence de réformes engagées : huit accomplies contre vingt-neuf encore à faire.
Si l’opposition s’inscrit bien dans une démarche classique et critique, il est aussi indéniable que la crise économique frappe sans complaisance la Nouvelle Calédonie et que les solutions pour en sortir sont encore à venir.
Un véritable réquisitoire
Au final, un véritable réquisitoire que dresse Sonia Backes : "On avait dit que la stratégie nickel qui serait menée par le gouvernement Germain serait celle d'André Dang, c’est exactement ce qui s’est passé. On a subit le conflit des rouleurs alors que 9 mois après ils ( les membres de Calédonie ensemble) ont finalement accepté l'exportation vers la Chine. Il y a une main mise politique sur l'économie, et donc la volonté de Calédonie Ensemble de contrôler l’économie, avec des résultats dramatiques : 1000 suppressions d’emploi, +9% de demandeurs d’emploi".Pas de sortie sereine de l'Accord de Nouméa
Economie au bord du gouffre, clientélisme, démagogie : Les républicains manifestent aussi leurs inquiétudes sur le contexte économique et social du pays. Car, selon eux, il n’y aura pas de sortie sereine de l’accord de Nouméa si le gouvernement laisse la Nouvelle Calédonie s’enfoncer dans la crise.Si l’opposition s’inscrit bien dans une démarche classique et critique, il est aussi indéniable que la crise économique frappe sans complaisance la Nouvelle Calédonie et que les solutions pour en sortir sont encore à venir.