Un homme a été condamné ce mercredi à une peine de 10 mois de prison. Il a été conduit immédiatement au camp-est. Une condamnation pour violences avec arme et menaces de mort sur des gendarmes. Des faits commis le 9 décembre aux abords de l'usine de Sud.
Après les condamnations dans le cadre des exactions qui ont eu lieu au centre-ville de Nouméa le 7 décembre, c'est cette fois une personne impliquée dans des violences commises près de l'usine du Sud qui vient d'être jugée. Le mis en cause, âgé de 37 ans, a écopé d'une peine de 10 mois d'emprisonnement pour des «chefs de violences sans incapacité de travail avec arme et menaces de mort sur des gendarmes mobiles».
Un fusil de chasse
La nuit du 9 décembre, il avait « proféré des menaces de mort à l’égard des gendarmes mobiles chargés de sécuriser le site de l’usine de Vale, avant de faire usage d’une arme d’épaule, un fusil de chasse, en visant les forces de l’ordre, situées à une distance d’une dizaine de mètres, au moyen d’un tir qui atteignait un conteneur. Ces faits de violence volontaire n’ont occasionné aucune blessure parmi les forces de l’ordre», indique le parquet dans un communiqué.
Par colère
Lors de sa garde à vue, l'homme a reconnu avoir participé aux faits reprochés, « en précisant qu’il avait agi par colère, suivant les mots d’ordre d’action du collectif s’opposant à la cession de l’usine Vale», ajoute le procureur.
Une enquête de la section de recherches de gendarmerie de Nouméa
Ce trentenaire avait été déféré devant le parquet ce mercredi, dans le cadre de la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Et ce après une enquête diligentée par la section de recherches de gendarmerie de Nouméa.
Interdiction de porter une arme pendant cinq ans
Outre sa peine d'emprisonnement, le prévenu a été condamné à une peine complémentaire d’interdiction de détenir ou porter une arme durant cinq ans. Il a été incarcéré aussitôt après sa condamnation.
Traitement judiciaire ferme
Le parquet entend « assurer un traitement judiciaire ferme vis-à-vis des atteintes aux forces de l’ordre ainsi que des dégradations graves commises tant sur le site minier de Yaté que sur d’autres zones.»