L’intérêt du label c’est de changer l’image du pêcheur, de casser l’image du « destructeur ». On n’est pas avec des chaluts et on ne racle pas le fond des mers. Nous ce qu’on veut, c’est pérenniser l’activité et protéger l’environnement car demain, c’est nos enfants qui vont être en mer. On respecte la nature et la mer nourricière - Christophe Pierron, pêcheur
Contrôles
En 2018, 545 tonnes de poissons récifo-lagonaires ont été pêchés en Nouvelle-Calédonie. Pour obtenir le label valable trois ans, il faut répondre à plusieurs règles, entre autres : respecter la taille des poissons et les zones en réserve, utiliser une taille de filet réglementée et ne pas pêcher de poissons avec des œufs. Des contrôles réguliers sont effectués par un organisme indépendant et pour l'heure ils sont quatre, dont deux à Nouméa, un à La Foa et un à Bourail, à s'être portés volontaires.
Hygiène et conditions de travail
Officiellement reconnu par le gouvernement calédonien, ce label contrôlé peut être décerné aux professionnels qui en font la demande. Une pêche responsable, c’est respecter l’environnement, c’est respecter l’hygiène de sa production, c’est bien glacer le poisson, c’est respecter aussi la réglementation mais aussi respecter les conditions de travail des marins - Abel Cica, président de la Confédération des Pêcheurs Professionnels de Nouvelle-Calédonie.
Une certification qui devrait s'étendre prochainement au Nord et aux Iles. En 2020, le Caillou recense au total près de 500 pêcheurs côtiers.
Le reportage radio de Stephanie Chenais :
Certification pêcheurs côtiers
Le reportage télé de Lizzie Carboni et Laura Schintu :