Signé par les partis indépendantistes, le comité stratégique indépendantiste de non-participation, l’USTKE et le sénat coutumier, le document partagé sur Facebook mardi soir fustige le gouvernement français pour son choix de maintenir la troisième consultation au 12 décembre.
“La prochaine consultation référendaire, est-il écrit, n’a aucune chance de clore la séquence politique ouverte par l’Accord de Nouméa”. Dans ce document de 5 pages, le positionnement est clair. On peut également lire : "le gouvernement français se berce d’illusions […] à faire croire qu’une consultation référendaire d’où le peuple kanak sera absent pourra ramener dans le pays la sérénité nécessaire à la reprise et au développement d’une économie durement éprouvée par la crise sanitaire."
"S’il faut absolument choisir entre la liberté et ces relations, nous choisirons la liberté”
Un document qui interpelle également le président Emmanuel Macron et son gouvernement “Nous ne souhaitons pas rompre les relations avec la France, écrivent les auteurs, nous souhaitons seulement les changer. Mais s’il faut absolument choisir entre la liberté et ces relations, nous choisirons la liberté.” Avant d’ajouter : "La France n’a réussi aucune décolonisation. Elle pourrait sans y prendre garde clore une séquence originale ouverte en juillet 1982 avec la table ronde de Nainville-Les-Roches par laquelle les Kanak se sont engagés ensemble dans la construction du peuple calédonien uni. "
Voyez aussi les explications de William Kromwel :