Lors des maraudes, les bénévoles de l’association L’Accueil sillonnent les rues de la capitale tous les matins du lundi au vendredi, à la rencontre des Calédoniennes et des Calédoniens en grande précarité. Et depuis quelques temps, le constat est difficile à accepter.
La demande est assez constante, on se rend compte qu'il y a de plus en plus de monde, des gens de plus en plus jeunes et surtout, des situations qui se dégradent avec le temps parce que plus on reste dans la rue, plus c'est compliqué d'en sortir.
Aurélien Lamboley, directeur de l'association l'Accueil.
Un manque de places en hébergement
Et depuis la crise sanitaire, ils sont plus nombreux qu'avant. Ils sont en effet entre 250 et 300 personnes en difficulté, à être suivies régulièrement par l’association. Des hommes et des femmes, bien souvent sans domicile fixe. Et dans les trois centres d’hébergement de jour comme de nuit gérés par l’association, les places manquent.
"Il en faudrait beaucoup plus, surtout pour les hommes, il y a un manque à ce niveau-là. Pour les dames, il y a d'autres associations qui prennent le relais ; mais si pour les hommes, on pouvait doubler notre capacité d'accueil qui a l'heure actuelle est de 30, ça pourrait être intéressant en terme de réponse" explique Aurélien Lamboley.
Un manque de moyens qui pourrait bientôt évoluer car l’association fusionnera prochainement avec celle des Manguiers. L'objectif est de proposer une offre d’hébergement plus conséquente, pour les personnes dans le besoin.
Au chaud pour l'hiver
Et à l'approche de la saison fraîche, les besoins augmentent et les dons sont toujours les bienvenus. Aurélien Lamboley, le directeur de l'association fait le point.
Aurélien Lamboley