Le gouvernement et la Caisse d’assurance mutuelle agricole ont arrêté un plan de soutien aux agriculteurs, assurés auprès de la Cama et impactés par les derniers évènements climatiques. Objectif : accélérer l’indemnisation et remettre en état les infrastructures.
Pluies diluviennes, dépression tropicale forte Lucas et cyclone tropical intense Niran… Les conditions météorologiques ont été particulièrement rudes pour les agriculteurs cette année en Nouvelle-Calédonie.
En réponse, le gouvernement a reconnu ce mardi par arrêté, le caractère de calamité agricole, aux dommages provoqués par ces deux derniers évènements climatiques. Une décision, qui permet d’ouvrir « sans délai d’instruction, des demandes d’indemnisation », précise l’exécutif.
Accident climatique exceptionnel
Un arrêté qui officialise le caractère « d’accident climatique exceptionnel », de la dépression tropicale fort Lucas pour 16 communes. Il s’agit de celle du Mont-Dore, de Dumbéa, de Païta, de Boulouparis, de La Foa, de Farino, de Moindou, de Bourail, de Houaïlou, de Kouaoua, de Canala, de Thio, de Yaté, de Lifou de Maré et d’Ouvéa.
Même chose concernant le cyclone tropical Niran mais cette fois ci, le caractère « d’accident climatique exceptionnel » est déclaré, pour l’ensemble des communes de la Nouvelle-Calédonie.
Acompte
Autre mesure adoptée ce mardi : la possibilité pour la Cama de verser un acompte, « au titre des dommages subis à ses sociétaires, ayant déposé une déclaration de sinistre valide, suite au passage de la dépression tropicale forte Lucas et/ou du cyclone Niran ».
Le calcul de cet acompte se fait sur la base de l’évaluation chiffrée de la déclaration de sinistre, plafonnée à 50% du capital assuré souscrit par le sociétaire, auprès de la Caisse d’assurance mutuelle agricole.
Par ailleurs, l’avance concernant le cyclone Niran est cumulable pour un même sociétaire avec l’avance demandée pour la dépression Lucas, mais ce « dans une limite globale de 50% de son capital assuré ».
Les premiers versements devraient être opérés dès la semaine prochaine, afin de remettre en état les infrastructures locales et de relancer le plus rapidement possible, la production.