VIDÉO. Un premier sommet entre la Corée du Sud et les îles du Pacifique constructif pour la Calédonie

Après la clôture du premier sommet entre la Corée du sud et les îles du Pacifique, l'heure est au bilan. ©nouvellecaledonie
Partenariat "gagnant-gagnant". Ce sont les maîtres-mots du sommet qui a réuni la Corée du Sud et les îles du Pacifique à Séoul fin mai 2023. Louis Mapou, le président du gouvernement calédonien, a évoqué une possible relance de la ligne aérienne Nouméa-Séoul et du développement de l'usine off-shore de la SMSP.

Le partenariat le plus emblématique de ces dernières années entre la Nouvelle-Calédonie et la Corée du Sud est certainement celui conclu entre un mineur la SMSP (Société minière du Sud Pacifique) et Posco, l’un des leaders de l’acier inoxydable. À partir de ce partenariat ont été créées deux entreprises NMC (Nickel Mining Company) basée en Nouvelle-Calédonie qui fournit en minerais la SNNC (Société du nickel de Nouvelle-Calédonie et Corée), l’usine de Corée basée à Gwangyang dans le sud du pays. 

L’originalité de l’accord tient au fait que la SMSP détient 51% des co-entreprises et Poseco 49%. À l’occasion du sommet entre la Corée du sud et les îles du Pacifique, ce partenariat qui dure depuis 17 ans a été évoqué de manière positive par les autorités coréennes.

"Aider le groupe du nord"

Un message bien reçu par le président du gouvernement calédonien, Louis Mapou. "En tant que pays aux ressources minières très importantes dans le contexte du marché mondial aujourd’hui, ils souhaitaient que ce partenariat puisse se renforcer, indique-t-il. Ce à quoi j’ai répondu positivement, en rappelant que ce partenariat a aidé notamment le groupe du nord de pouvoir pérenniser son activité."

La Corée du Sud s'étend sur près de 100 000 kilomètres carrés et compte 51 millions d’habitants. Elle est membre de l’OCDE et du G20. Une dynamique que le président de la Corée, Yoon Suk Yeol, souhaite faire profiter aux pays du forum. Un engagement dont les maîtres-mots ont été partenariat "gagnant-gagnant".

"Comment cette ligne pourrait nous servir"

Sous cet angle, la Nouvelle-Calédonie réfléchit à relancer la ligne aérienne Nouméa-Séoul. Et Louis Mapou de poursuivre : "nous avions décidé, par le passé, l’ouverture de la ligne Séoul-Nouméa qui n’a pas tenu pour des raisons économiques et de rentabilité, mais cette discussion peut à nouveau s’ouvrir. Pour voir, dans cette ébullition générale que nous constatons dans le Pacifique, comment cette ligne pourrait à nouveau nous servir."

Un premier sommet constructif, qui permet au Pacifique et à la Nouvelle-Calédonie en particulier, d’être pris en compte en termes d’aides par la Corée du Sud classée deuxième puissance économique mondiale et troisième en Asie.