Le centre de simulation « soins et urgence » a été inauguré vendredi à Nouville. Ce simulateur permet aux soignants en formation de s’exercer sur des mannequins programmés pour présenter différents symptômes.
Stéphanie Chenais (Cha. Ma.) •
Le projet réalisé en partenariat par la Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR) et l’Institut de formation des professions sanitaire et sociales était en gestation depuis trois ans.
Dans une des salles ouvertes à la visite lors de l’inauguration un « mannequin haute-fidélité » est allongé dans un lit médicalisé, branché à toute sorte d’appareils. Arrêt cardiaque, blessure ouverte, détresse respiratoire, rien ne lui sera épargné. Derrière une vitre sans tain, des formateurs programment son état de santé.
« Ces outils-là vont permettre à tous ces étudiants de pratiquer sur n’importe quelle situation. Ils vont être au plus près de la réalité, se réjouit Hnassil Duhnara, directeur général de l’Institut de formation des professions sanitaires et sociales. Il y aura moins de peur puisque les différents actes auront déjà été pratiqués ici. »
De nouveaux aménagements à venir
Outil pays, le Cesim sera également utilisé par les pompiers, les praticiens hospitaliers ou le personnel des dispensaires. Pas moins de 30 millions de francs ont été débloqués pour ce projet innovant. Et une deuxième phase est déjà prévue en 2021 : « Il y aura par exemple des échafaudages pour la partie accidents du travail », souligne Alexandre Rossignol, responsable de la formation à la DSCGR.
A terme, le Cesim sera doté de mannequins enfants pour découvrir la pédiatrie et peut-être même des vrais patients qui se seront portés volontaires.