Une brocante pour soutenir la Spanc

Une trentaine de bénévoles étaient mobilisés ce dimanche matin sur le site de l'association, du côté de Koutio. Lors de chaque rendez-vous, ce sont un peu plus de 100 000 francs qui sont récoltés. Objectif : récolter des fonds pour le fonctionnement de l'association, à la veille de la rentrée.

Remplir son sac de bonnes affaires à petit prix et pour la bonne cause, c’est l’objectif des brocantes de la société protectrice des animaux de Nouvelle-Calédonie. Lors de chaque rendez-vous, organisés tous les deux mois, ce sont un peu plus de 100 000 francs qui sont récoltés.

70 chiens et une soixantaine de chats

Des fonds nécessaires au bon fonctionnement de l'association, financée à hauteur de 10% par des subventions publiques et à 90% par les dons et le mécénat. La Spanc accueille actuellement 70 chiens et une soixantaine de chats. Et réunit près de 420 adhérents« Je pense que ça permet à pas mal de chiens d'être recueillis », remarque Stéphane, un visiteur. « Nous, on a des animaux à la maison et c'est toujours important d'aider les gens qui aident les animaux. Ce ne sont que des volontaires, donc je trouve ça bien d'apporter notre petite pierre à l'édifice », ajoute Rémi, lui aussi de passage en ce dimanche matin. 

Des fonds pour l'entretien du refuge

L'occasion de dénicher des livres, des CD et des vêtements de seconde main, pour venir en aide à l'organisation dont le coût de fonctionnement atteint entre 22 et 25 millions de francs par an. « Tous ces fonds servent à alimenter la Spanc, qui mène des opérations de stérilisation ou qui aide les personnes qui ont des animaux et qui ont du mal à s'en occuper. Et surtout, ces fonds servent à l'entretien de la Spanc elle-même », détaille Armand Leder, bénévole. 

D'indispensables opérations de stérilisation

600 opérations de stérilisation de chats et de chiens ont été réalisées en 2020. Des interventions dont le coût s'élève à 22 000 francs chacune et qui sont nécessaires pour pallier la surpopulation animale. « Nous avons des aides gouvernementales et provinciales pour stériliser les animaux avec la Davar. Ce sont des campagnes qui se font à l'extérieur. En plus, nos bénévoles vont dans des squats ou dans des endroits défavorisées. Dans ces cas-là, c'est sur nos finances que nous intervenons », ajoute Michel Gautier, président de la Spanc. 

Moins d'abandons

Cette année avec la fermeture des frontières, les responsables de l'association observent une baisse des abandons de leurs petits protégés. Les bénévoles se félicitent également des près de 320 adoptions réalisées.

Le reportage d'Alix Madec et Carawiane Carawiane :