6 000 ivresses publiques et manifestes par an, des problèmes de violence, et plus d’un accident mortel sur deux où l’alcool était présent : la Nouvelle-Calédonie est malade de son rapport à la boisson.
Avec un constat, « on a mis des choses en place, mais on n’a pas trouvé la solution », reconnaît la présidente de la province Sud, Sonia Backès.
Les explications de Sonia Backès recueillies par Charlotte Mannevy :
L’institution a donc décidé de lancer une convention citoyenne, avec l’appui de l’Etat, sur le modèle de celle qui a par exemple permis aux Français de s’exprimer sur la fin de vie. L’idée, recueillir des idées, que la province espère « novatrices ».
Les volontaires ont jusqu'à fin octobre pour s'inscrire
Pour participer, les citoyens, qu’ils résident en province Sud ou non, ont jusqu’à fin octobre pour s’inscrire via Internet. Dix d’entre eux seront tirés au sort et intégreront un comité de gouvernance qui se réunira régulièrement, pour auditionner des experts ou encore réfléchir aux politiques publiques qui pourraient être mises en place. Parallèlement, une consultation en ligne sera organisée tout le mois de décembre pour permettre à tout un chacun de s’exprimer.
Restitution prévue en avril
« L’ensemble des collectivités a été convié », précise Sonia Backès, notamment les provinces, mais aussi le gouvernement, le Sénat coutumier ou encore les associations de maires et les autorités religieuses.
En avril, les travaux donneront lieu à une restitution et les propositions seront transmises, en fonction du domaine de compétence, aux collectivités concernées.