Kinésithérapeutes, médecins généralistes, pharmaciens ou encore orthophonistes... Trois cent quarante-trois professionnels de santé libéraux ont pris part à cette étude, dirigée par QuidNovi.
Ce panel de questions vient prendre la température des professionnels de santé mais aussi évaluer le relationnel, les difficultés rencontrées dans l'exercice de leur travail et les améliorations. Or, le bilan est plutôt positif, malgré les problèmes de pénurie de soignants régulièrement signalés.
La qualité de vie, principal atout
De manière globale, 71 % des sondés se réjouissent de leur condition de travail au quotidien, à l’exception des sages-femmes. La qualité de vie est d’ailleurs le premier élément mis en avant.
Ils sont ainsi très peu nombreux à vouloir quitter la Nouvelle-Calédonie : 8 % seulement des professionnels de santé pourraient le faire d’ici deux ans.
Ceux qui souhaitent partir regrettent l’instabilité politique, l’éloignement et l’absence du "vivre ensemble".
Des difficultés à recruter
Sur les conditions d’activité, les libéraux rencontrent des difficultés, particulièrement dans le recrutement de personnel formé. Ils peinent également à se faire remplacer.
Trois quarts des structures de soins rencontrent, elles aussi, des difficultés à embaucher.
Des professionnels inquiets pour l'évolution du secteur
Mais plus globalement, l’avenir de la santé dans le pays est une réelle préoccupation des personnes sondées.
Les comptes sociaux et le déficit du Ruamm sont autant d’éléments qui inquiètent les professionnels. Ils insistent, selon l’étude, sur la nécessité de faire des choix politiques en matière de santé.