Grâce à la technologie d'impresssion 3D, à internet et surtout grâce à ses bénévoles, E-nable offre aux victimes d'un handicap la possibilité de beneficier d'une prothèse de main à coût réduit. Le 23 septembre un petit calédonien se verra remettre une "main" qu'il a lui même dessiné.
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"Donner un coup de main au monde" c'est la devise de l'association E-nable.
Une histoire qui débute aux Etats-Unis en 2014, quand Ivan et Jen Owen ont l’idée de mettre à la disposition d’un réseau de personnes, des fichiers pour la création de prothèses mécaniques.
2 ans plus tard, l’association E-nable - de l’anglais « enable » : permettre, rendre possible - est présente un peu partout à travers le monde et elle vient de reconnaître la petite dernière : E-nable NC South Pacific en Nouvelle-Calédonie. Mitsuko, une fillette de 6 ans a été la première calédonienne équipée d’une prothèse, avec le soutien d’E-nable France.
Victime d’un accident domestique Mitsuko a retrouvé ses capacités à jouer.
Le prochain appareillage de la petite fille, c’est E-nable NC qui le réalisera.
En effet, c’est en grande partie après avoir lu et entendu l’histoire de Mitsuko et après avoir rencontré ses parents, que 4 calédoniens ont voulu créer l’antenne NC Pacifique-sud. E-nable Nouvelle-Calédonie est née en juin dernier. Un hydrobiologiste, une infirmière, un plongeur scientifique et un entrepreneur sont les promoteurs de l'association.
E-nable NC est le 46ème représentant mondial.
Retrouver son actualité sur le site internet E-nable NC en cliquant ici. Pour mieux comprendre" comment ça marche" regardez ce reportage du "Magazine de la Santé" sur France 5.
En métropole, on y rencontre Léon, un petit garçon qui découvre la main que lui ont imprimé les bénévoles d'E-nable France et plus particulièrement Thierry Oquidam, le même qui a offert ses protèses à Mitsuko.https://youtu.be/-zsERBexenEAujourd'hui la technologie permet d'acquèrir une imprimante 3D pour quelques dizaines de milliers de francs Cfp.
Le côut du matériau, utilisé pour l'impression, ne dépasse pas 6000 francs. C'est surtout la technologie d'appareillage, tombée dans le domaine public qui permet un prix de revient trés faible, au regard du prix des prothèses orthopédiques.
Ces "appareillages" imprimés en 3D sont plus simples et moins évolués que les prothèses orthopédiques classiques, mais assurément ils offrent la possibilité de suivre la croissance de l'enfant grâce à un renouvellement fréquent, à un coût sans concurence.
Ce coût est, evidemment, synonyme de démocratisation et d'égalité devant le handicap et c'est particulièrement vrai dans les pays moins favorisés, qui ne disposent pas d'une couverture santé comparable à la notre.
E-nable Nouvelle-Calédonie a pris le parti de se rapprocher des professionnels de santé du pays afin d'être assistée par des ergothérapeutes, des kinésithérapeutes et des psychologues dans la finalisation des appareillages que l'association offre.
Car, bien sur, le coût de la "main" est à la charge de l'association et de ses donateurs.
La "main" est offerte aux bénéficiaires et, là encore, sans compter les nombreuses heures de travail nécessaires pour le montage et la finition de la prothèse.
Donner "un coup de main au monde" c'est aussi l'objectif que les parents d'enfants handicapés puissent acquérir une imprimante 3D et élaborer par eux-même les prothèses. Ce vendredi 23 septembre, à 16 heures, l'hôtel "Chateau-Royal" acceuillera les bénévoles de l'association E-nable Nouvelle-Calédonie-Pacifique Sud.
C'est surtout un jeune garçon de Lifou agé de 10 ans, Mayeul, qui sera le héros du jour.
Accompagné par ses parents, il recevra la "main", qu'il a lui même dessiné et qu'il pourra utiliser dans la pratique de son sport favori : la planche à voile.Jeudi 22 septembre à 6h50 sur NC1ère radio, Thierry Belmont reçoit Jean-Christophe Turcon le président de l'association E-nable Nouvelle-Calédonie qui est l'invité de la matinale.
Vous pouvez le questionner au 258 258.
Retrouvez l'émission sur le podcast sur notre site www.nc1ere.nc
Les coordonnées de E-nable NC South Pacific:
14 rue du Docteur Guégan BP 3829 98846 Nouméa
contact@enable.asso.nc
Une histoire qui débute aux Etats-Unis en 2014, quand Ivan et Jen Owen ont l’idée de mettre à la disposition d’un réseau de personnes, des fichiers pour la création de prothèses mécaniques.
2 ans plus tard, l’association E-nable - de l’anglais « enable » : permettre, rendre possible - est présente un peu partout à travers le monde et elle vient de reconnaître la petite dernière : E-nable NC South Pacific en Nouvelle-Calédonie. Mitsuko, une fillette de 6 ans a été la première calédonienne équipée d’une prothèse, avec le soutien d’E-nable France.
Victime d’un accident domestique Mitsuko a retrouvé ses capacités à jouer.
Le prochain appareillage de la petite fille, c’est E-nable NC qui le réalisera.
En effet, c’est en grande partie après avoir lu et entendu l’histoire de Mitsuko et après avoir rencontré ses parents, que 4 calédoniens ont voulu créer l’antenne NC Pacifique-sud. E-nable Nouvelle-Calédonie est née en juin dernier. Un hydrobiologiste, une infirmière, un plongeur scientifique et un entrepreneur sont les promoteurs de l'association.
E-nable NC est le 46ème représentant mondial.
Retrouver son actualité sur le site internet E-nable NC en cliquant ici. Pour mieux comprendre" comment ça marche" regardez ce reportage du "Magazine de la Santé" sur France 5.
En métropole, on y rencontre Léon, un petit garçon qui découvre la main que lui ont imprimé les bénévoles d'E-nable France et plus particulièrement Thierry Oquidam, le même qui a offert ses protèses à Mitsuko.https://youtu.be/-zsERBexenEAujourd'hui la technologie permet d'acquèrir une imprimante 3D pour quelques dizaines de milliers de francs Cfp.
Le côut du matériau, utilisé pour l'impression, ne dépasse pas 6000 francs. C'est surtout la technologie d'appareillage, tombée dans le domaine public qui permet un prix de revient trés faible, au regard du prix des prothèses orthopédiques.
Ces "appareillages" imprimés en 3D sont plus simples et moins évolués que les prothèses orthopédiques classiques, mais assurément ils offrent la possibilité de suivre la croissance de l'enfant grâce à un renouvellement fréquent, à un coût sans concurence.
Ce coût est, evidemment, synonyme de démocratisation et d'égalité devant le handicap et c'est particulièrement vrai dans les pays moins favorisés, qui ne disposent pas d'une couverture santé comparable à la notre.
E-nable Nouvelle-Calédonie a pris le parti de se rapprocher des professionnels de santé du pays afin d'être assistée par des ergothérapeutes, des kinésithérapeutes et des psychologues dans la finalisation des appareillages que l'association offre.
Car, bien sur, le coût de la "main" est à la charge de l'association et de ses donateurs.
La "main" est offerte aux bénéficiaires et, là encore, sans compter les nombreuses heures de travail nécessaires pour le montage et la finition de la prothèse.
Donner "un coup de main au monde" c'est aussi l'objectif que les parents d'enfants handicapés puissent acquérir une imprimante 3D et élaborer par eux-même les prothèses. Ce vendredi 23 septembre, à 16 heures, l'hôtel "Chateau-Royal" acceuillera les bénévoles de l'association E-nable Nouvelle-Calédonie-Pacifique Sud.
C'est surtout un jeune garçon de Lifou agé de 10 ans, Mayeul, qui sera le héros du jour.
Accompagné par ses parents, il recevra la "main", qu'il a lui même dessiné et qu'il pourra utiliser dans la pratique de son sport favori : la planche à voile.Jeudi 22 septembre à 6h50 sur NC1ère radio, Thierry Belmont reçoit Jean-Christophe Turcon le président de l'association E-nable Nouvelle-Calédonie qui est l'invité de la matinale.
Vous pouvez le questionner au 258 258.
Retrouvez l'émission sur le podcast sur notre site www.nc1ere.nc
Les coordonnées de E-nable NC South Pacific:
14 rue du Docteur Guégan BP 3829 98846 Nouméa
contact@enable.asso.nc