Une affaire de proposition sexuelle sur mineur de quinze ans devait être examinée ce vendredi, au tribunal correctionnel de Nouméa. Elle a été renvoyée au 27 avril. Comme la semaine dernière, il s’agit d’un homme qui a été confondu sur les réseaux sociaux par un collectif citoyen.
Les méthodes sont les mêmes : un faux profil, celui d’une préadolescente de treize ans, créé sur Facebook puis inscrit à différents groupe de jeunes sur la plateforme. Pas de recherche active ensuite : le collectif citoyen à la manœuvre ici revendique la création d’appâts, et non l’organisation d’une véritable traque.
Un prévenu de 56 ans
Après l’animateur de foire et clown, la semaine dernière, c’est encore une fois un quinquagénaire qui a été convoqué devant la justice. En revanche, cette fois, il ne travaille pas en contact direct avec les enfants. L’homme, âgé de 56 ans, est poursuivi pour propositions sexuelles sur mineur de moins de quinze ans et pour diffusions d’image à caractère pornographique. Dans les échanges, qui ont commencé en avril 2020 et ont été transmis par le collectif à la justice, le prévenu affirme avoir quinze ans. Il propose des rencontres avec la jeune fille dans le but d’avoir un rapport sexuel.
Pas de victime à la barre
Dans cette affaire, pas de victime à la barre puisqu’encore une fois, elle n’existe pas, il s’agit d’un faux profil. Le collectif se dit toutefois persuadé que l’homme communique avec des adolescentes bien réelles. Il n’apporte cependant pas de preuve concrète. C’est bien sûr un des sujets qui devraient être abordés par le tribunal. Non pas ce vendredi comme prévu, mais le mardi 27 avril. Date à laquelle le procès a été renvoyé, à la demande de l'avocat de la défense.