C’est un rendez-vous désormais attendu des Nouméens. Lors des précédentes opérations, pas moins de 300 personnes avaient fait le déplacement, avec un dépôt de 3,5 tonnes de déchets considérés comme dangereux. "Cette opération a pour objectif de sensibiliser la population à la nocivité de ces déchets. Elle permet également de proposer une alternative pour l'évacuation de ces déchets étant donné que c'est un type de déchets qui, aujourd'hui, n'est pas accepté en déchèterie, détaille Maureen Puleoto, chef du bureau prévention et tri à la ville de Nouméa. Il s'agit des colles, des vernis, tout ce qui est aérosols, les solvants, les produits de jardin, comme les insecticides, et aussi les produits d'entretien des véhicules."
Envoyés en Nouvelle-Zélande
Les précédentes collectes ont été scrutées à la loupe, ce qui a permis d’avoir une meilleure connaissance des besoins en la matière. Des besoins importants. "Les opérations avaient été menées précédemment par la ville de Nouméa et on avait des gens qui venaient des communes voisines. Aujourd'hui elles sont faites à l'échelle provinciale."
L'idée est même de se servir de ces données pour, à moyen terme, imaginer une filière de traitement locale. En attendant, ces déchets sont triés puis envoyés à l’étranger, en Nouvelle-Zélande notamment.
A Païta et au Mont-Dore
A noter que deux autres créneaux sont prévus les week-ends suivants. Sur le parking de l’Arène du Sud, à Païta, les 19 et 20 mars, et sur le parking du marché municipal du Mont-Dore, les 26 et 27 mars.