L’Institut d’émission d’Outre-mer annonce la sortie à partir de septembre 2021 de nouvelles pièces de monnaie en CFP, plus modernes. Et notamment l’apparition d’une pièce de deux cents francs.
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[MISE À JOUR]
Après les billets en 2014, ce sont les pièces en francs CFP qui se refont une jeunesse. Les trois territoires du Pacifique sont concernés.
L’IEOM entend moderniser la gamme avec des pièces plus légères et plus petites que celles utilisées actuellement.
Le calcul de l’Institut d’émission d’Outre-mer est simple. S’il suffit d’une pièce au lieu de deux pour acheter sa baguette, son nem ou son café, c’est autant de poids en moins dans le porte-monnaie du consommateur, mais aussi une économie substantielle de métal.
« Il y a un très gros projet logistique, il y a un gros projet avec la Monnaie de Paris pour concevoir les pièces, puis les fabriquer, les transporter, les distribuer » explique Yann Caron, directeur régional de l’Institut d’émission d’Outre-mer. « Et derrière, il y a une économie très conséquente par le fait qu’on va récupérer le métal, qu’on réexpédiera en Métropole ».
« On retrouve en motif principal des flèches faîtières de Nouvelle-Calédonie, des instruments de musique de Polynésie, et on retrouve également des tapas de Wallis et Futuna et des tikis polynésiens dans la couronne » explique Yann Caron.
« Chaque pièce se distingue par un thème différent : flore, bateau, poissons, oiseaux, habitat et culture, de façon à faciliter leur reconnaissance visuelle et la valeur faciale attachée » indique l’IEOM dans son communiqué de présentation.
« L’important, c’est d’arriver aussi pour le grand public à bien différencier les pièces selon le fait qu’on soit sur de plus petites pièces, sur les pièces intermédiaires, et sur les pièces de plus grande valeur » souligne le direction de l’IEOM « Donc ça se fait à chaque fois par une graduation de taille, et par le changement de métal ».
Yann Caron, le directeur régional de l'IEOM, au micro d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel
Après les billets en 2014, ce sont les pièces en francs CFP qui se refont une jeunesse. Les trois territoires du Pacifique sont concernés.
L’IEOM entend moderniser la gamme avec des pièces plus légères et plus petites que celles utilisées actuellement.
L’apparition d’une pièce de 200 francs
La grande nouveauté, c’est bien sûr l’ajout d’une pièce à la gamme. Une pièce de 200 francs qui devrait permettre selon l’IEOM d’alléger les porte-monnaie. Elle sera bicolore, argentée et jaune.Le calcul de l’Institut d’émission d’Outre-mer est simple. S’il suffit d’une pièce au lieu de deux pour acheter sa baguette, son nem ou son café, c’est autant de poids en moins dans le porte-monnaie du consommateur, mais aussi une économie substantielle de métal.
Moins de métal
C’est en fait toute la gamme de francs Pacifique qui était obsolète. Les nouvelles pièces contiendront moins de métal et seront ainsi plus économiques à terme.« Il y a un très gros projet logistique, il y a un gros projet avec la Monnaie de Paris pour concevoir les pièces, puis les fabriquer, les transporter, les distribuer » explique Yann Caron, directeur régional de l’Institut d’émission d’Outre-mer. « Et derrière, il y a une économie très conséquente par le fait qu’on va récupérer le métal, qu’on réexpédiera en Métropole ».
De nouveaux designs
Autre levier d’économie, déjà utilisé lors du renouvellement de la gamme de billets en 2014 : les nouvelles pièces seront communes aux trois territoires.« On retrouve en motif principal des flèches faîtières de Nouvelle-Calédonie, des instruments de musique de Polynésie, et on retrouve également des tapas de Wallis et Futuna et des tikis polynésiens dans la couronne » explique Yann Caron.
« Chaque pièce se distingue par un thème différent : flore, bateau, poissons, oiseaux, habitat et culture, de façon à faciliter leur reconnaissance visuelle et la valeur faciale attachée » indique l’IEOM dans son communiqué de présentation.
Revoir la taille et le poids
Le design de certaines pièces datait des années 70, voir pour certaines des années 40. Alors la création de cette nouvelle gamme doit aussi permettre de s’aligner sur les standards internationaux et de revoir leur taille. Fini donc la pièce de 50 francs plus lourde qu’une pièce de 100 francs bien qu’ayant moins de valeur.« L’important, c’est d’arriver aussi pour le grand public à bien différencier les pièces selon le fait qu’on soit sur de plus petites pièces, sur les pièces intermédiaires, et sur les pièces de plus grande valeur » souligne le direction de l’IEOM « Donc ça se fait à chaque fois par une graduation de taille, et par le changement de métal ».
Des millions de pièces à échanger
Au total, ce sont des millions de nouvelles pièces qu’il faudra échanger. Et comme pour les billets, ce sont les commerces qui seront le principal intermédiaire entre les banques et le consommateur. Pas de panique, une fois la période de transition passée, il sera toujours possible d’échanger les anciennes pièces au guichet de l’IEOM.Yann Caron, le directeur régional de l'IEOM, au micro d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel