Une situation déjà tendue au Médipôle

Une mission d’évaluation analyse actuellement les besoins sanitaires sur le territoire, pour déterminer les moyens humains et matériels à dépêcher sur le Caillou. La réserve sanitaire devrait être opérationnelle dès mercredi, alors qu’une nouvelle étape a été franchie, dans la crise sanitaire.

Le Caillou vient de franchir une nouvelle étape, dans la crise sanitaire. Il y a désormais plus de malades en réanimation, que de de lits initialement prévus. Soit 29 patients, pour 20 lits en réanimation.

"Nous avons augmenté la capacité en réanimation"

Les autorités sanitaires ont dû renforcer ce service, avec des lits de surveillance continue. "Nous utilisons des lits qui peuvent faire de la réanimation, mais qui actuellement faisaient de la surveillance continue. Nous avons augmenté la capacité de la réanimation. Il y a un moment, où nous allons arriver à un plafond, du nombre de lits de réanimation", assure un médecin la direction des affaires sanitaires et sociales.

Pas de saturation du Médipole pour l’instant. Mais le service de réanimation est actuellement tendu, car au-delà du nombre de lits, il faut également former en urgence les infirmières à la réanimation.

Travaux d'analyse pour les renforts sanitaires

Actuellement une mission spécifiquement dédiée à la crise sanitaire, dépêchée par l’Etat, mène des travaux d’analyse pour déterminer le volume précis des renforts humain et matériel.

"Cette mission, a rendu ses premières évaluations que j’ai transmises au président Louis Mapou. Il vient de nous en faire la demande, et c’est ainsi que la première vague de renforts de la réserve sanitaire pourra être à pied d’oeuvre dès mercredi pour la première et dès samedi, pour la seconde", précise Patrice Faure, haut-commissaire de la République.

Cette réserve sanitaire comptera plus de 300 personnes. Lors de son allocution, le Haut-commissaire a rappelé je cite que "depuis une dizaine de jours, la situation sanitaire s’est fortement dégradée sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie".

Le reportage de Dave Waheo-Hnasson :