L'UNI fait une mise au point sur la posture de l'UC

Le débat sur la légitimité d'un candidat UNI ou UC s'enlise. Le groupe UNI du Congrès veut "remettre les pendules à l'heure". Et il passe à l'offensive sur facebook dès mercredi soir et ce jeudi après-midi avec une conférence de presse.
Dans un post sur facebook publié sur la page "Cap sur 2020", l'UNI démonte point par point les discours médiatiques de l'Union Calédonienne portant sur la légitimité de leur candidat à prétendre au poste de vice président de l'exécutif. 
 

FAUX : l'UC plus grand parti du pays

Ces derniers jours, les responsables de l’Union Calédonienne sont intervenus successivement dans les médias affirmant qu’ils étaient soi-disant « le plus grand parti du pays » fort de la supposée « progression » qu’ils auraient enregistré au Congrès.
Or, de prime abord, passer de 11 élus en 2014 à 11 élus en 2019 n’a jamais été une « progression » !

 

FAUX : la stratégie concertée du FLNKS

 « Les responsables de l’UC n’ont ensuite cessé d’invoquer la Stratégie concertée actée au niveau du FLNKS pour légitimer leur candidat Gilbert Tyuienon à la vice-présidence du gouvernement.
Par la voix de Jean-Pierre Djaiwe, l’Union Nationale pour l’Indépendance (UNI) a tenu néanmoins à rappeler que cette stratégie a malheureusement été bafouée, en premier lieu, par les responsables de l’UC en Province Nord. En effet, préalablement à l’élection du président P. Neaoutyine le 17 mai dernier, l’UNI a été informée par des responsables de la liste loyaliste « Agissons pour le Nord » que l’UC avait entrepris discrètement des tractations avec eux de sorte à être élu à l’exécutif de la collectivité provinciale.
A partir de là, chacun se devait d’assumer la responsabilité de ses choix !
 »

Louis Mapou, chef du groupe UNI au Congrès répond à Olivier Joneman et Nicolas Fasquel
Chef du groupe UNI au Congrès ©nouvellecaledonie
 

FAUX : partage des responsabilités 

 « Malgré cela, le 24 mai dernier, ce sont bien avec les voix de l’UNI que Roch Wamytan et Caroline Machoro, tous deux élus UC, ont été portés à la présidence du congrès et de sa commission permanente.
Aujourd’hui, au-delà de ces considérations, la vice-présidence du gouvernement nous donne l’opportunité de porter à cette fonction une personne qui sera vouée à représenter le mouvement indépendantiste face à une présidence et une majorité de droite conduite par l’Avenir en Confiance de Thierry Santa et Sonia Backès.
»

Louis Mapou, chef du groupe UNI au Congrès ©nouvellecaledonie