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Le sujet de la crise de la SLN a été abordé lors du Comité directeur de l'UC, le 26 Janvier dernier à Hienghène. Le parti indépendantiste en a ainsi profité pour livrer son point de vue. Deux messages forts prédominent : d’une part, toute exportation de minerai même à faible teneur doit être accompagnée d’une valorisation de cette ressource pour le pays, d’autre part les institutions calédoniennes doivent obtenir la majorité des parts pour contrôler la gouvernance de l’entreprise.
"A l'heure où la SLN nous propose un nouveau modèle économique, nous pensons que l'exportation du minerai ne doit pas se faire dans retour sur la rente métallurgique. Car on exporte une richesse qui appartient aux calédoniens, il faut donc que l'intérêt de la Nouvelle-Calédonie s'y retrouve. Il s'agit aujourd'hui d'exporter 4 millions de minerai. Quel est le retour que le pays aura sur ça ? Autre chose à soulever, la question de la gouvernance de l'entreprise. Nous demandons que les intérêts de l'entreprise soient portés à 51% car nous voulons y voir plus clair dans la gestion de la SLN. On nous dit qu'il y a des soucis, une centrale électrique à reconstruire...on vient toujours quand ça va mal. Mais quand tout va bien, on ne sait pas comment les choses se passent! Donc la question de la modernisation de l'outil industriel de Donimabo est pour nous essentiel." explique Gilbert Tiuyenon, vice-président de l’UC.
"A l'heure où la SLN nous propose un nouveau modèle économique, nous pensons que l'exportation du minerai ne doit pas se faire dans retour sur la rente métallurgique. Car on exporte une richesse qui appartient aux calédoniens, il faut donc que l'intérêt de la Nouvelle-Calédonie s'y retrouve. Il s'agit aujourd'hui d'exporter 4 millions de minerai. Quel est le retour que le pays aura sur ça ? Autre chose à soulever, la question de la gouvernance de l'entreprise. Nous demandons que les intérêts de l'entreprise soient portés à 51% car nous voulons y voir plus clair dans la gestion de la SLN. On nous dit qu'il y a des soucis, une centrale électrique à reconstruire...on vient toujours quand ça va mal. Mais quand tout va bien, on ne sait pas comment les choses se passent! Donc la question de la modernisation de l'outil industriel de Donimabo est pour nous essentiel." explique Gilbert Tiuyenon, vice-président de l’UC.