Le Congrès compte désormais trois groupes de partisans de la Nouvelle-Calédonie dans la France. Un éclatement de la représentativité qui découle du départ de onze élus de l’Avenir en confiance. Les représentants des Républicains calédoniens et du Mouvement populaire calédonien forment, avec Générations NC, les douze Loyalistes. Un départ justifié par le “désir d’union des forces non-indépendantistes que les Calédoniens ont maintes fois exprimé par le passé“.
La goutte d’eau
Pas simple de justifier l’éclatement d’un groupe par l’union. “L’union, vous la faites avec ceux qui veulent avancer ensemble, commence Gil Brial. Hier, on a juste pris acte que le Rassemblement a décidé de faire son chemin de son côté.“ Après plusieurs épisodes de dissension ces derniers mois, la déclaration de candidature du duo Santa-Ruffenach aux législatives a été la goutte d’eau : le divorce est désormais consommé.
Trois groupes face aux indépendantistes
Les Loyalistes affirment aussi que la radicalisation du discours indépendantiste, tout particulièrement de l’UC, appelle à l’union. Mais voilà les partisans de la Calédonie dans la France scindés en trois groupes. “L’avantage de ce que l’on fait est que l’on a un message clair. On ne passe pas du temps à régler des problèmes internes, argumente le porte-parole, et il faut avoir un discours de fermeté et de clarté vis-à-vis des indépendantistes.“
Et ensuite… ?
Reste à maintenir, sur le long terme, fermeté et clarté… Pour les législatives d’abord. A la question de savoir s’il n’y aura qu’un candidat loyaliste par circonscription, Gil Brial d’affirmer : “entre Génération NC, le RC et le MPC, on ne va pas avoir de candidats qui vont s’opposer.“ Ensuite, comment rétablir le dialogue entre tous pour parler de l’avenir de la Calédonie ? “On sera obligé de se mettre autour d’une table et de se mettre d’accord d’abord entre loyalistes sur notre vision de la Nouvelle-Calédonie autonome au sein de la République française.“
Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.