Le centre hospitalier territorial juge important de rappeler les règles en vigueur concernant les urgences. Un service régulièrement saturé. Or, pour le CHT, "la première cause de cette situation est due au choix de certains patients, de recourir systématiquement aux urgences plutôt que d’aller consulter un médecin de ville pour des symptômes qui ne relèvent objectivement pas d’une urgence." Les équipes soignantes rappellent donc, une nouvelle fois, que ce service est réservé à des situations de risque vital, de même que l'appel au 15.
Pourquoi cette règle ?
- Pour les patients, répond l'hôpital. "Si l’urgence n’est pas avérée, le patient n’est pas prioritaire et la durée d’attente peut aller jusqu’à douze heures après l’enregistrement. Ce désagrément peut être facilement évité en contactant d’abord son médecin référent."
- "Par solidarité avec les personnes en urgence vitale. En effet, le 15 et les équipes des urgences doivent prioriser les soins au profit de ces patients."
- Pour les professionnels de santé. "Surcharger inutilement ces services entraîne l’épuisement des soignants et fait peser un risque sur la qualité de la prise en charge."
Que faire ?
- Pour toutes les situations non urgentes, privilégier la médecine de ville.
- En cas d’urgence, appeler d’abord le 15 dont le médecin régulateur est chargé de donner une réponse adaptée au problème de santé selon son degré d’urgence.
Restriction de visite au pôle mère-enfant
Par ailleurs, il a été décidé de limiter les visites au pôle mère-enfant du Médipôle, c’est-à-dire en pédiatrie, en néonatalogie, en maternité, dans le service des grossesses à risque. Seuls sont autorisés les parents de l’enfant hospitalisé, le conjoint ou l’accompagnant de la femme enceinte. Il s'agit de protéger les patients face à une épidémie d'infections respiratoires.