C'est une étape importante qui vient d'être franchie pour la SLN de Doniambo. Les principaux syndicats ont signé un accord sur la nouvelle organisation du travail au sein de l’usine. D'après le protocole cette réorganisation devrait se faire d'ici le mois de mai.
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C’est acté, à partir du 13 mai prochain, l'usine de Doniambo ne fonctionnera plus à cinq, mais à quatre équipes pour des quarts rallongés de huit à douze heures. Une réorganisation du travail qui demandera des ajustements. Sur les effectifs déjà, avec la suppression de 80 postes, mais sans licenciements secs. Les salaires devront quant à eux être revus à la hausse de près de 20%. Les salariés bénéficieront également de jours de congé supplémentaires.
« On se félicite sur l’avancée qu’on a pu faire, même si on a pris un peu de temps, mais aujourd’hui tout le monde a pris conscience qu’on est en danger et qu’il faut se révolutionner et aller plus vite sur les propositions du plan de sauvegarde donc aujourd’hui c’est une grande avancée pour les salariés et la société » explique Eddy Coulon, délégué syndical SOENC Nickel.
« Les efforts aujourd’hui ont été effectués par le personnel, maintenant on attend le volet énergie » renchérit Germain Djawari, secrétaire général SGTINC. « Les discours politiques actuels, c’est de construire un pays et on n’arrive pas à construire une centrale, alors que la centrale ne servira pas à la SLN mais à l’ensemble du pays. Et on veut que cette centrale se fasse pour 2021 ».
Les explications de Laura Schintu et Cédric Michaut
Validé par quatre syndicats
Ce projet, débattu depuis déjà plusieurs mois, a finalement été validé par quatre syndicats dont le syndicat majoritaire SGTINC à Doniambo. Cet accord, ils le voient comme un effort nécessaire dans le contexte que rencontre actuellement la SLN.« On se félicite sur l’avancée qu’on a pu faire, même si on a pris un peu de temps, mais aujourd’hui tout le monde a pris conscience qu’on est en danger et qu’il faut se révolutionner et aller plus vite sur les propositions du plan de sauvegarde donc aujourd’hui c’est une grande avancée pour les salariés et la société » explique Eddy Coulon, délégué syndical SOENC Nickel.
« Les efforts aujourd’hui ont été effectués par le personnel, maintenant on attend le volet énergie » renchérit Germain Djawari, secrétaire général SGTINC. « Les discours politiques actuels, c’est de construire un pays et on n’arrive pas à construire une centrale, alors que la centrale ne servira pas à la SLN mais à l’ensemble du pays. Et on veut que cette centrale se fasse pour 2021 ».
Le plan de performance de la SLN
La réorganisation du travail à Doniambo, ainsi que les 147 heures sur mine, l'ouverture de nouvelles exportations et la baisse du coût de l'énergie, tout cela fait partie du plan de performance de la SLN, qui vise à donner à l’entreprise les moyens de se maintenir à flots et d’augmenter sa compétitivité face à ses concurrents.Les explications de Laura Schintu et Cédric Michaut