Le groupe coréen, candidat par une lettre d’intention adressée au groupe Vale, à la reprise du grand complexe industriel calédonien, a fini par communiquer. Il réaffirme son intérêt au rachat du site avec Sofinor, sans vraiment apporter plus de précision...
L’industriel du "pays du matin calme" comme on appelle la Corée du Sud a fini par s’exprimer. Mais il ne veut pas faire de vague. Il a choisi de communiquer par la voix de son partenaire André Dang. Le directeur de la Sofinor s'est exprimé devant des élus du congrès de Nouvelle-Calédonie, a appris Outre-mer 1ère.
Le grand jeu, qui malheureusement n’en est pas un, autour de la reprise de l’usine du Sud n’est pas terminé. Vale considère que son image et sa crédibilité d'industriel sont atteintes par une campagne de désinformation. Le mineur a demandé au groupe coréen, auquel il fournit des matières premières, de s'en désolidariser. Le message est passé, savoir s'il a été entendu est une autre histoire.
Korea zinc pèse ses mots
A l’appui du mandat confié à André Dang, un bref communiqué de la direction du groupe coréen, parvenu aussi à Paris. Korea Zinc réaffirme tout d’abord que Sofinor est bien habilitée à le représenter en Nouvelle-Calédonie. Le courrier confirme aussi que l'industriel est intéressé au rachat de ValeNC et qu'il souhaite poursuivre les vérifications nécessaires, la due diligence, à son éventuel investissement dans l’usine du Sud.Vale réagit
Qu’en pense Vale ? "Rien de bien nouveau, ils disent hypocritement qu’ils restent intéressés mais il n'y a aucun engagement ferme, il s’agit juste de garder la pression sur nous" a déclaré un dirigeant de Vale Canada, sous couvert d’anonymat.Le grand jeu, qui malheureusement n’en est pas un, autour de la reprise de l’usine du Sud n’est pas terminé. Vale considère que son image et sa crédibilité d'industriel sont atteintes par une campagne de désinformation. Le mineur a demandé au groupe coréen, auquel il fournit des matières premières, de s'en désolidariser. Le message est passé, savoir s'il a été entendu est une autre histoire.