Examiné en séance plénière à huis clos, le maintien de l’obligation vaccinale avec report de la sanction de 175 000 francs jusqu’au 28 février a été voté par 31 voix pour et 18 contre.
Selon Philippe Michel, président du groupe Calédonie ensemble auteur de la proposition, ce report permettrait de "se donner deux mois de plus pour faire un état des lieux très précis, à un moment où l’épidémie est sous contrôle et maîtrisée parce que le taux d’incidence est très faible. Par contre, et c’est le message que l’on veut envoyer aux Calédoniens, il faut absolument maintenir l’obligation vaccinale, parce que nous sommes d’une manière ou d’autre à la veille d’une deuxième vague, et parce que le variant Omicron entrera forcément tôt ou tard en Nouvelle-Calédonie."
Séance publique mardi
En revanche, l’annulation de l’obligation vaccinale a été défavorablement reçue, avec 27 voix contre et 17 pour. Au regret de Virginie Ruffenach, une des co-signataires du texte : "On considère que l’obligation vaccinale est contre-productive aujourd’hui. Nous, on souhaite que les personnes à risque, qui ne sont pas vaccinées et il n’y en a plus que 7850, soient sensibilisées. Mais l’obligation créée du désordre social. Et on ne peut pas remplacer des gens qui ne sont pas vaccinés dans certains services."
Mardi 21 décembre, à 9 heures, le Congrès devra trancher avec, en filigrane, l’arrivée potentielle du nouveau variant omicron.
Le reportage de Karine Arroyo et Cédric Michaut