Vale fait les yeux doux à son usine calédonienne. En Nouvelle-Calédonie, le plan élaboré par Antonin Beurrier, le Président de VNC, avec ses équipes, fonctionne. En tout cas l’argent ne manque pas. Malgré le coronavirus, Vale a renoué avec les bénéfices au premier trimestre 2020.
Le géant brésilien du fer et du nickel Vale a annoncé être revenu à un bénéfice au premier trimestre, où il a cependant souffert entre autres de l'appréciation du dollar face au real. Concernant la Nouvelle-Calédonie, la direction brésilienne de Vale adresse un satisfecit aux équipes calédoniennes : "La fermeture de la raffinerie de l’usine du Sud en Nouvelle-Calédonie avance comme prévu et la transition vers la production exclusive de nickel hydroxide cake (NHC) sur le site se déroule normalement. Elle commencera en mai 2020" a indiqué le groupe dans son rapport trimestriel.
Un géant des matières premières
Le bénéfice du groupe dans toutes ses activités, (fer, nickel, cuivre et cobalt) a atteint 239 millions de dollars (232 millions de francs suisses), contre une perte nette record de 1,642 milliard de dollars un an auparavant. L'année 2019 avait été consacrée à encaisser les pertes dues à la catastrophe de Brumadinho en janvier, la rupture d'un barrage qui avait causé la mort de quelque 270 personnes. "Nous continuons à avancer dans nos initiatives de dédommagement et de gestion du risque à Brumadinho et notre objectif reste intact: nous transformons Vale en l'une des compagnies les plus sûres et fiables du monde", a affirmé le directeur général Eduardo Bartolomeo, cité dans un communiqué. Il a expliqué qu'environ 7.000 personnes avaient été indemnisées, pour un total de 3,6 milliards de réais (600 millions d'euros).
Coronavirus et récession mondiale
La conjoncture est cependant difficile, avec un chiffre d'affaires qui a reculé de 15%, à 6,969 milliards de dollars. Le premier trimestre a vu des prix de nickel et de cuivre, ainsi que des volumes de ventes dans les métaux de base, inférieurs aux prévisions. La baisse du real, qu'il n'avait pas bien anticipée, a par ailleurs été défavorable aux résultats financiers.
"Jusqu'ici, Vale a traversé l'épidémie de Covid-19 avec une incidence limitée", a affirmé le groupe. Mais il a revu à la baisse ses prévisions de production pour 2020, par exemple dans les fines de minerai de fer (310 à 330 Mt, contre 340 à 355 Mt auparavant).
Le nickel s'en sort bien
L'activité Nickel a affiché une solide performance au premier trimestre, la baisse du volume de production par rapport au trimestre précédent étant due à la saisonnalité et à des opérations de maintenance planifiée. "Nous progressons également avec la fermeture de la raffinerie sur le site de l’usine du Sud en Nouvelle-Calédonie (VNC), qui commencera sa production d'hydroxyde de nickel à partir du mois de mai 2020" a précisé à deux reprises le communique du groupe Brésilien.
Globalement, le volume des ventes de nickel sur l’ensemble des sites mondiaux (Canada, Indonésie, Nouvelle-Calédonie) a été inférieur à la production en raison de la stratégie de gestion active des stocks élaborée par Vale pour faire face aux conditions du marché et à l'arrêt régulier de la maintenance annuelle de sa raffinerie au Japon. Concernant le coût de production du nickel, il est resté en moyenne des sites de production 1.711$/t au-dessus de la moyenne du prix du nickel au LME qui s’est établie à 12.723$/t au premier trimestre.
Opération en Nouvelle-Calédonie (VNC)
La production de nickel fini de VNC a atteint 8,0 kt au premier trimestre 2020 (1T20), soit 66,7% et 27,0% au-dessus 4T19 et 1T19 respectivement. La production a été supérieure à celle des périodes précédentes en raison de la disponibilité accrue des actifs et d’une augmentation des ventes directes d’oxyde de nickel, qui ont conduit à une augmentation de la production de nickel d’origine VNC au cours du trimestre.
Cours du nickel au LME de Londres, le 29/04/2020 à 11:45 GMT :12 272 USD/T -0,45 %
Un géant des matières premières
Le bénéfice du groupe dans toutes ses activités, (fer, nickel, cuivre et cobalt) a atteint 239 millions de dollars (232 millions de francs suisses), contre une perte nette record de 1,642 milliard de dollars un an auparavant. L'année 2019 avait été consacrée à encaisser les pertes dues à la catastrophe de Brumadinho en janvier, la rupture d'un barrage qui avait causé la mort de quelque 270 personnes. "Nous continuons à avancer dans nos initiatives de dédommagement et de gestion du risque à Brumadinho et notre objectif reste intact: nous transformons Vale en l'une des compagnies les plus sûres et fiables du monde", a affirmé le directeur général Eduardo Bartolomeo, cité dans un communiqué. Il a expliqué qu'environ 7.000 personnes avaient été indemnisées, pour un total de 3,6 milliards de réais (600 millions d'euros).
Coronavirus et récession mondiale
La conjoncture est cependant difficile, avec un chiffre d'affaires qui a reculé de 15%, à 6,969 milliards de dollars. Le premier trimestre a vu des prix de nickel et de cuivre, ainsi que des volumes de ventes dans les métaux de base, inférieurs aux prévisions. La baisse du real, qu'il n'avait pas bien anticipée, a par ailleurs été défavorable aux résultats financiers.
"Jusqu'ici, Vale a traversé l'épidémie de Covid-19 avec une incidence limitée", a affirmé le groupe. Mais il a revu à la baisse ses prévisions de production pour 2020, par exemple dans les fines de minerai de fer (310 à 330 Mt, contre 340 à 355 Mt auparavant).
Le nickel s'en sort bien
L'activité Nickel a affiché une solide performance au premier trimestre, la baisse du volume de production par rapport au trimestre précédent étant due à la saisonnalité et à des opérations de maintenance planifiée. "Nous progressons également avec la fermeture de la raffinerie sur le site de l’usine du Sud en Nouvelle-Calédonie (VNC), qui commencera sa production d'hydroxyde de nickel à partir du mois de mai 2020" a précisé à deux reprises le communique du groupe Brésilien.
Globalement, le volume des ventes de nickel sur l’ensemble des sites mondiaux (Canada, Indonésie, Nouvelle-Calédonie) a été inférieur à la production en raison de la stratégie de gestion active des stocks élaborée par Vale pour faire face aux conditions du marché et à l'arrêt régulier de la maintenance annuelle de sa raffinerie au Japon. Concernant le coût de production du nickel, il est resté en moyenne des sites de production 1.711$/t au-dessus de la moyenne du prix du nickel au LME qui s’est établie à 12.723$/t au premier trimestre.
Opération en Nouvelle-Calédonie (VNC)
La production de nickel fini de VNC a atteint 8,0 kt au premier trimestre 2020 (1T20), soit 66,7% et 27,0% au-dessus 4T19 et 1T19 respectivement. La production a été supérieure à celle des périodes précédentes en raison de la disponibilité accrue des actifs et d’une augmentation des ventes directes d’oxyde de nickel, qui ont conduit à une augmentation de la production de nickel d’origine VNC au cours du trimestre.
Cours du nickel au LME de Londres, le 29/04/2020 à 11:45 GMT :12 272 USD/T -0,45 %