Ils ont été condamnés pour avoir touché des pots de vin en vue de renverser le gouvernement. Ils semblent avoir épuisé leurs recours et n'ont désormais plus qu'un espoir: recevoir une grâce présidentielle.
•
Ils sont derrière les barreaux depuis environ 12 mois, car ils ont accepté de l'argent pour voter en faveur d'une motion de censure contre le gouvernement l'année dernière. Marcellino Pipite, qui était le Speaker du Parlement, a encore 6 ans de prison à purger. Ses comparses ont eu des peines un peu moins sévères.
Leurs avocats ont tenté un recours de la dernière chance. Ils ont fait valoir que les 14 ex-députés étaient protégés par leur immunité parlementaire au moment de l'enquête. Mais l'argument a été méthodiquement démoli par le juge néo-zélandais de la Cour suprême vanuataise, JP Geoghagen.
Selon lui, l'immunité parlementaire ne concerne que ce que font et disent les députés quand ils siègent, et ne s'applique pas à des faits criminels qui ont eu lieu hors de l'enceinte du Parlement.
Donc maintenant on peut pousser un grand soupir de soulagement et aller de l'avant. »
Désormais, les ex-députés détenus n'ont plus qu'un espoir: une grâce présidentielle.
« Ils ont joué leur dernier atout. Mais je pense qu'ils obtiendront une grâce présidentielle à un moment donné, car le pardon correspond à la culture du pays. Ça ne se fera pas tout de suite, mais peut-être l'année prochaine. Certains des ex-députés en prison ont de gros problèmes de santé, et je pense que cela va influencer le Président. Il est déjà bombardé de demandes de grâce émanant de chefs de tout le pays et d'autres personnages importants. »
En attendant leur grâce, il est probable que les 14 condamnés ne fassent même pas appel, tant le jugement de la Cour Suprême semble sans équivoque possible.
Leurs avocats ont tenté un recours de la dernière chance. Ils ont fait valoir que les 14 ex-députés étaient protégés par leur immunité parlementaire au moment de l'enquête. Mais l'argument a été méthodiquement démoli par le juge néo-zélandais de la Cour suprême vanuataise, JP Geoghagen.
Selon lui, l'immunité parlementaire ne concerne que ce que font et disent les députés quand ils siègent, et ne s'applique pas à des faits criminels qui ont eu lieu hors de l'enceinte du Parlement.
Si la Cour suprême avait accepté l'argument de l'immunité parlementaire, le Vanuatu aurait plongé dans le chaos
« Les 14 ex-députés auraient aussitôt attaqué le gouvernement pour arrestation et emprisonnement illicites, et demandé aux juges de convoquer de nouvelles élections. Le pays aurait été complètement paralysé, explique Tony Wilson, le rédacteur en chef du Vanuatu Independent, sur ABC Radio Australia.Donc maintenant on peut pousser un grand soupir de soulagement et aller de l'avant. »
Désormais, les ex-députés détenus n'ont plus qu'un espoir: une grâce présidentielle.
« Ils ont joué leur dernier atout. Mais je pense qu'ils obtiendront une grâce présidentielle à un moment donné, car le pardon correspond à la culture du pays. Ça ne se fera pas tout de suite, mais peut-être l'année prochaine. Certains des ex-députés en prison ont de gros problèmes de santé, et je pense que cela va influencer le Président. Il est déjà bombardé de demandes de grâce émanant de chefs de tout le pays et d'autres personnages importants. »
En attendant leur grâce, il est probable que les 14 condamnés ne fassent même pas appel, tant le jugement de la Cour Suprême semble sans équivoque possible.