Le 13 mars 2015, le cyclone de catégorie 5 a ravagé plusieurs îles du Vanuatu, faisant au moins 15 morts et laissant 75 000 personnes sans abri. Un an après, il reste beaucoup à faire.
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Le Vanuatu a marqué, hier, la date anniversaire du passage du cyclone le plus puissant de son histoire, Pam. Ses vents soufflant jusqu'à 320 kilomètres / heure ont fait beaucoup de dégâts, notamment sur les cultures. Un an après, le travail de reconstruction n'est pas achevé, surtout à cause de la crise politique qu'a traversé le pays, affirme Johnny Koanapo, député de Tanna et secrétaire parlementaire au sein du cabinet du Premier ministre :
« C'était difficile et l'attention n'était pas focalisée sur les gens, contrairement à ce qui aurait dû se passer. Quand le nouveau gouvernement est arrivé, il en a fait l'une de ses priorités pour ses 100 premiers jours au pouvoir. »
Il faut préciser que Johnny Koanapo a été nommé par le nouveau Premier ministre, Charlot Salwai, pour accélérer les travaux de reconstruction.
Si l'instabilité politique a effectivement ralenti certaines opérations de réhabilitation, Charlie Damon, de l'ONG Care International estime que ça n'a pas été le frein principal :
« Le Vanuatu est exposé au risque de catastrophes naturelles. La sécheresse s'est installée peu de temps après le cyclone et il y a eu aussi des problèmes avec des cendres de volcan qui se sont réparties sur les jardins potagers, donc cela a ralentit les opérations. La sécheresse a causé plus de torts que la crise politique. »
Après être venu en aide au Vanuatu l'an passé, les ONG et les pays de la région sont aux Fidji, où le cyclone Winston a fait 44 morts, le mois dernier. Julie Bishop, la ministre australienne des Affaires étrangères est en visite dans l'archipel. Elle s'est entretenue avec le Premier ministre fidjien, Frank Bainimarama, et a rencontré des équipes de secours australiennes. Canberra a promis 15 millions de dollars d'aide humanitaire au pays et a envoyé plus de 500 tonnes d'équipement.