Le verdict est tombé ce vendredi en fin de matinée : la Cour d'assises a condamné André Nemba à quinze ans de prison. Le maximum qu'il pouvait encourir dès lors que les faits avaient été qualifiés de viol simple. Cet homme qui avait séquestré et violé une mère de famille en 2003 devra aussi se plier à trois ans de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins. Il risque trois ans de prison supplémentaires en cas de non-respect de ces obligations.
Le Parquet avait requis quatorze ans de prison et douze ans de suivi socio-judiciaire dans cette affaire dont l'auteur avait été retrouvé onze ans après les faits. Grâce à son empreinte génétique, prélevée à la suite de violences conjugales. «Le dossier de l'horreur absolue», a estimé l'avocat général dans son réquisitoire