La filière pêche côtière poursuit sa structuration. Le Congrès vient de voter une délibération définissant le statut de patron-pêcheur. Une première étape vers la reconnaissance de cette profession.
Depuis une dizaine d’années, les pêcheurs côtiers se sont organisés en fédérations puis en confédération dans le but d’obtenir la reconnaissance de leur profession soumise aux aléas climatiques, à l’instar des agriculteurs.
Une délibération du Congrès votée mardi dernier, propose de définir ce qu’est un patron-pêcheur.
Une première étape « fondamentale » pour la constitution d’un statut à élaborer.
Les élus ont pris en main le dossier, donc on va pouvoir travailler.
« Elle est fondamentale parce que ça renseigne sur le fait que les élus ont pris en main le dossier, donc on va pouvoir travailler. Le vote va ouvrir aussi de nouveaux chantiers pour les pêcheurs et surtout pour la confédération et les fédérations provinciales. C’est à dire qu’on va devoir travailler sur tout ce qui est caisse de retraite, les assurances, caisse intempéries, de manière à rendre le métier attractif, puisque le métier est actuellement vieillissant » explique Luen Iopue, coordinateur de la confédération des pêcheurs de Nouvelle-Calédonie.
Ces travaux portant sur les caisses d’indemnité-chômage, maladie et retraite ou encore sur les exonérations de matériel de pêche professionnelle se poursuivront avec le gouvernement.
De plus, des tournées d’information seront organisées dans chaque province car, désormais, les quelques cinq cents patrons pêcheurs actuels devront obtenir une carte professionnelle délivrée par les affaires maritimes.
Le reportage de Nadine Goapana et Carawiane Carawiane