Au lendemain du référendum, la progression du Oui semble raviver les dissonances au sein du camp loyaliste. Ou plutôt des camps loyalistes, Calédonie ensemble faisant toujours cavalier seul. Néanmoins, il semble désormais que tout le monde soit d'accord pour éviter un prochain référendum binaire.
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Malgré la victoire du Non pour la deuxième fois, malgré donc une Nouvelle-Calédonie qui reste française, l’ambiance était plutôt à la déception dimanche soir au sein du QG des Loyalistes unifiés, sans Calédonie ensemble bien sûr.
Plus que le score de près de 3 000 voix supplémentaires pour le camp non-indépendantiste, c’est la progression du Oui qui alimentait les conversations.
Force est de constater en effet que les abstentionnistes de 2018 étaient majoritairement dans le camp indépendantiste.
Désormais, l’idée de s’orienter plutôt vers une solution de projet de société à la place d’un troisième référendum couperet semble donc définitivement acquise. « Nous considérons qu’il n’y a pas lieu d’opposer nos populations comme on vient de le voir par deux fois une troisième fois et qu’il y a lieu que les responsables politiques se mettent autour de la table pour rassembler l’ensemble de notre population dans toutes ses composantes et trouver une solution qui respecte à la fois la démocratie mais surtout aussi qui donne sa place à chacun », explique Virginie Ruffenach, membre des Loyalistes.
Pour Philippe Michel, secrétaire général du parti, « une fois que le premier référendum avait eu lieu et que le rapport de force était clairement posé, il n’était pas nécessaire de réitérer et ceux qui dans le camp non-indépendantiste ont demandé ce deuxième référendum portent ce soir une responsabilité au regard de la réduction de l’écart qu’il y a entre le Oui et le Non. La campagne électorale qui a été menée ces derniers mois a été trop agressive. »
Au lendemain du 2e référendum, les dissonances dans le camp de la Calédonie dans la France existent donc toujours. Mais néanmoins, tout le monde parle d’une seule voix lorsqu’il s’agit de dénoncer « l’abandon de l’Etat » dont la présence a été jugée comme étant quasi inexistante au cours de ces derniers mois.
Le reportage d'Angela Palmieri sur des images de NC la Première :
Plus que le score de près de 3 000 voix supplémentaires pour le camp non-indépendantiste, c’est la progression du Oui qui alimentait les conversations.
Force est de constater en effet que les abstentionnistes de 2018 étaient majoritairement dans le camp indépendantiste.
Désormais, l’idée de s’orienter plutôt vers une solution de projet de société à la place d’un troisième référendum couperet semble donc définitivement acquise. « Nous considérons qu’il n’y a pas lieu d’opposer nos populations comme on vient de le voir par deux fois une troisième fois et qu’il y a lieu que les responsables politiques se mettent autour de la table pour rassembler l’ensemble de notre population dans toutes ses composantes et trouver une solution qui respecte à la fois la démocratie mais surtout aussi qui donne sa place à chacun », explique Virginie Ruffenach, membre des Loyalistes.
Dialoguer mais pas à n’importe quel prix
Oui au dialogue avec les indépendantistes pour tenter de trouver une solution commune pour l’avenir, mais pas à n’importe quel prix rappelle le camp loyaliste. Qui reste ainsi dans l’esprit de sa campagne électorale selon Philippe Blaise : « Il y a toujours malgré ce discours de dire que l’on propose un projet où tout le monde a sa place, cette volonté permanente d’exclure une partie des gens qui habitent en Calédonie, des gens qui sont nés en Calédonie. On vit dans un pays qui n’est pas démocratique, qui ne l’est plus. Où il y a des gens qui sont là depuis des dizaines d’année, des gens qui sont nés dans ce pays à qui on refuse de devenir citoyen de ce pays. »Critiques de Calédonie ensemble
AU QG de Calédonie Ensemble, la victoire du Non n’a pas non plus rempli les cœurs de joie. La progression du Oui a aussi soulevé une vague de reproche à l’encontre des autres partis loyalistes.Pour Philippe Michel, secrétaire général du parti, « une fois que le premier référendum avait eu lieu et que le rapport de force était clairement posé, il n’était pas nécessaire de réitérer et ceux qui dans le camp non-indépendantiste ont demandé ce deuxième référendum portent ce soir une responsabilité au regard de la réduction de l’écart qu’il y a entre le Oui et le Non. La campagne électorale qui a été menée ces derniers mois a été trop agressive. »
Au lendemain du 2e référendum, les dissonances dans le camp de la Calédonie dans la France existent donc toujours. Mais néanmoins, tout le monde parle d’une seule voix lorsqu’il s’agit de dénoncer « l’abandon de l’Etat » dont la présence a été jugée comme étant quasi inexistante au cours de ces derniers mois.
Le reportage d'Angela Palmieri sur des images de NC la Première :